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Publié le 29 Mars 2016

Journée de lutte anti boycott

Le Crif a assisté à l'ensemble des conférences et a pu échanger avec ses homologues internationaux sur les meilleurs pratiques de lutte contre le BDS sur le terrain et sur les réseaux sociaux.

Lundi 28 mars 2016 à Jerusalem, des centaines de participants et intervenants du monde entier se sont réunis pour discuter du mouvement de boycott BDS et des initiatives de lutte contre celui-ci. 
 
Le Crif a assisté à l'ensemble des conférences et a pu échanger avec ses homologues internationaux sur les meilleurs pratiques de lutte contre le BDS sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Depuis un an, le Crif a lancé une campagne "Stop Boycott", présente sur les réseaux sociaux et le terrain. 
 
La journée a été ouverte par le Président Rivlin qui nous a donné un cours d' "israeliness" : cette fameuse touche israélienne, pays où tout le monde se mélange, vit ensemble, et avance. 
 
Le président l'a rappelé : il est évidemment possible de critiquer Israël, nous sommes dans une démocratie où la parole est libre. Nous sommes ouverts au dialogue, sans aucune réserve, si ce n'est le dialogue avec des véhiculeurs de haine qui renient l'existence d'Israël. 
 
En effet, et cela a été rappelé tout au long de la journée, le BDS ne parle jamais de paix, jamais de deux états, mais bien de la destruction et la délégitimation d'Israël. 
 
Après lui, le President du World Jewish Congress, Ron Lauder, a réaffirmé la volonté de l'ensemble des institutions communautaires de combattre ce mouvement de boycott, et rappelle l'importance de l'union et la coordination. 
 
Différentes personnalités politiques se sont ensuite succédées pour réaffirmer leur volonté de lutter. Quelques soient la couleur politique des intervenants (parmi eux Tsipi Livni, Naftali Bennet, Moshe Kahlon, Yair Lapid, Ytzak Herzog...), tous rappellent que le mouvement est non pacifique et antisémite. Son refus d'accepter l'existence d'un état juif et leur obsession d'Israël et des juifs (repensons à l'appel boycott de l'artiste juif américain Matysiahu) font d'eux un mouvement propagateur de haine et contre vérités. 
 
Les politiques ont également rappelé que dans plus en plus de pays, des lois et résolutions sont adoptées pour lutter contre le boycott. Reste à les faire appliquer. 
 
L'actrice Roseanne Barr, venue avec sa mère qui venait pour la première fois sur scène a commencé son discours très émue. Elle a rappelé à quel point ce mouvement est raciste, antisémite, et à l'opposé de l'intérêt des palestiniens. 
 
La table ronde dédiée aux impacts économiques du boycott, en présence du PDG de SodaStream a rappelé à quel point le boycott a un effet néfaste sur les palestiniens. Son usine, l'idée de vivre ensemble, a dû fermer sous pression du mouvement et a mis des centaines de palestiniens au chômage. 
 
Cette journée était aussi l'occasion de resserrer les liens entre les pays et institutions qui luttent contre le boycott, d'échanger sur les méthodes employées et les outils de communication utilisés. 
 
Retrouvez le film du live tweet au lien suivant :
 
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