L’UEJF choquée par l’obstination des étudiants, professeurs et élus de La Rochelle à maintenir une pièce de théâtre décriée pour ses clichés antisémites

L’UEJF rappelle que cette pièce, qui utilise les stéréotypes les plus éculés à l’encontre des Juifs (l’avidité sans bornes, l’utilisation de la Shoah à des fins lucratives …) a été montée sous l'autorité d'un auteur et d'une metteuse en scène subventionnés par l'Université, le Centre Intermondes, l’Institut français et la ville de La Rochelle.

L’UEJF s’étonne du silence de la mairie de La Rochelle et de l’Institut français, qui font bloc derrière les auteurs de la pièce.

L’UEJF dénonce par ailleurs la stigmatisation dans l’Université de Michel Goldberg, professeur à l’Université de La Rochelle, pour avoir dénoncé la pièce et critiqué le fait que son nom soit utilisé pour incarner le personnage d’un gangster juif manipulateur.

Sans remettre en cause la bonne foi des étudiants qui ont écrit et monté la pièce, l’UEJF estime que ces derniers doivent admettre que leur travail a résulté en un concentré de préjugés racistes et antisémites, qui met le public mal à l’aise. Pour l’UEJF, cette erreur doit être reconnue et réparée, ce qui nécessite d’annuler les représentations prévues à Montréal.

Si la pièce est maintenue comme telle, l’UEJF n’aura d’autre choix que de porter plainte contre ses auteurs pour incitation à la haine raciale.

Pour Jonathan Hayoun, président de l’UEJF : « Il y en assez d’entendre les auteurs de la pièce s’offusquer des reproches qui leurs sont adressés et de crier à la censure. Ni leur bonne foi, ni leur liberté d’expression ne peuvent justifier le fait de monter un spectacle qui colporte des préjugés antisémites. La direction de l’Université et la mairie de La Rochelle, qui ont financé le projet, devraient plutôt s’interroger sur les effets de cette pièce sur le public plutôt que de chercher à défendre les auteurs à tout prix. Ce déni de réalité est irresponsable et nous envisageons de porter plainte pour incitation à la haine raciale ».

Jonathan Hayoun

Président de l’UEJF