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Publié le 12 Novembre 2014

Les Chrétiens d’Orient au centre des débats

Par Andy Calascione, publié sur le Petit Niçois le 7 novembre 2014

Afin de mieux cerner la situation et d’envisager des solutions sur la problématique des Chrétiens au Proche et Moyen-Orient, un grand colloque réunissant de prestigieux experts a été organisé par la Ville de Nice.

Antoine Sfeir, directeur des cahiers de l’Orient, monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l’oeuvre d’Orient, Fréderic Encel, maître de conférences à SciencePo ou encore l’écrivain Marek Halter étaient présents pour présenter au mieux les problèmes que rencontrent aujourd’hui les Chrétiens d’Orient.

« Ne pas tout confondre »

« Aujourd’hui les Chrétiens d’Orient ne représentent que de petites minorités dans les pays du Moyen-Orient, entre 3% et 7% de leurs populations exception faite du Liban » explique Pascal Gollnisch « ils ne peuvent pas représenter une force, et certainement pas militaire. Leur avenir se fait obligatoirement dans une société musulmane ».

S’il présente une situation loin d’être manichéenne en rappelant que beaucoup de Musulmans se sont fait tuer pour avoir voulu protéger les Chrétiens d’Orient de Daesh il se montre sans concession à leur encontre. « Cette organisation fait preuve d’une cruauté inouïe qui va bien au-delà de ce que nous avions connu avec Al-Qaïda. Ils ont érigé la cruauté en système de terreur.

Aujourd’hui les Chrétiens n’ont que trois possibilités : soit quitter l’Irak, soit rester vers le Kurdistan et s’y installer, soit enfin rentrer chez eux. Je veux croire en cette dernière alternative ». Mais il a également tenu à séparer ce qui se passe là-bas de nos problèmes hexagonaux, « il y a un Islam en France, qui a une autre histoire. Il ne faut pas tout confondre, pas tout mélanger, sans pour autant tout séparer » en référence à ceux qui partent en Syrie… Lire la suite.

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