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Publié le 6 Septembre 2015

Les engagés, de Paris à Calais

Riverains, bénévoles ou simples citoyens écœurés, ils ont décidé de ne plus détourner le regard...

Ils sont une petite minorité. Une poignée de citoyens qui décident, un jour, de s’arrêter au pied de cette misère humaine qui vient d’un seul coup frapper à leur porte. Ils habitent Paris ou Calais. Un matin, ils ont décidé de regarder dans les yeux ces hommes échoués sur un bout de trottoir. De leur parler. De leur apporter un croissant. De leur offrir une douche, un repas, un bout de canapé. Certains en sont restés là. D’autres ont plongé pour y consacrer une partie de leur temps libre, voire toute leur vie. Tous vous racontent qu’ils tirent de cet engagement une énergie, un sens inédit à leur vie.
Sans se le dire ni le revendiquer, ils forment une digue humaniste, dans une société de plus en plus intolérante aux questions migratoires. La France, dit-on, n’aurait plus les moyens de prendre sa part à cet exode historique qui vient débarquer sur les rives de l’Europe du Sud. Pire, il mettrait en péril notre soi-disant «identité». C’est en tout cas l’avis majoritaire des Français. Selon notre sondage Viavoice publié en juillet, seuls 10 % d’entre eux considéraient que «compte tenu de la situation en Méditerranée, la France devrait accueillir plus de migrants», et seulement 22 % parmi les sympathisants de gauche...Lire l'intégralité.
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