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Publié le 4 Avril 2016

Natacha Polony et Yves Thréard, invités de la CEP

Le thème était : "Comment lutter contre la gouvernance de la pensée unique et la dictature du politiquement correct".

La dernière réunion de la Commission d Etudes Politiques du CRIF 
présidée par le Professeur Raoul Ghozlan, a accueilli Natacha Polony et Yves Thread pour traiter du sujet suivant : "Comment lutter contre la gouvernance de la pensée unique et la dictature du politiquement correct".
 
Natacha Polony est journaliste, essayiste, a été enseignante dans le Val d .Oise et a milite au sein du MDC de Jean Pierre Chevènement. Elle assure une chronique radio régulièrement sur Europe I ,a été journaliste a Marianne, a participé puis abandonné l émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier et n a pas apprécié le comportement d ´Aymeric Caron. Enfin ,elle assure un éditorial chaque Samedi dans Le Figaro et vient de publier un essai « Nous sommes la France ». Les membres du CRIF connaissent bien Yves Thréard, qui est Directeur Adjoint du Figaro et qui publie un éditorial 2 fois par semaine.
 
Plusieurs sujets ont été abordés. Le lynchage de Kamel Daoud ,écrivain algérien, auteur d'un très beau roman: « Meursault: Contre enquête » Il a été l un des premiers à dénoncer le scandale des violences sexuelles commises le soir du jour de l'an à Cologne par des migrants arabes ou musulmans; il faut signaler le scandaleux silence de la Maire de Cologne, des autorités judiciaires, de la presse et d'Angela Merckel. Quelques jours plus tard ,une vingtaine de personnes , très a gauche ,publient une tribune dans le Monde pour dénoncer son « islamophobie ». Il faut noter le silence étourdissant des organisations féministes , tres engagées a gauche, à l’exception de deux femmes courageuses : Elizabeth Badinter dans Marianne et Valérie Toronian dans la Revue des Deux Mondes.
 
Quand Alain Finkielkraut ,nouvellement et brillamment élu a l Académie Française, s élève contre cette « Pensée Unique », il est traité de « Neo Réac » ou de Pseudo Intellectuel. Quand à Pontoise, se tient en Septembre 2015, le Salon de la Femme Musulmane, où des propos épouvantables et haineux sont tenus à l égard des femmes dans des espaces de la République, une seule femme, Céline Pina, conseillère régionale PS dénonce ces propos scandaleux : le PS la « remercie » en la menaçant de l’exclure.
 
Quand Guillaume Gallienne est invité à la télévision par Marie Drucker pour faire la promotion du film « Eperdument »,dans lequel il joue le rôle du Directeur de Prison qui s’éprend d’une détenue ,on, dit que ce film est inspiré d’un « fait divers » ; on se garde bien de dire que la détenue jouait le rôle de l’appât dans l’affaire du gang des barbares et d’Ilan Halimi, assassiné dans des conditions épouvantables il y a 10 ans. Plus récemment une « philosophe » Angela Davis déclare « il faut reconnaître le rôle du racisme et du colonialisme ».
 
A propos des attentats terroristes de Charlie Hebdo , de l’Hyper Cacher, du Bataclan et de Bruxelles , on n'a pas le courage de dire que ces attentats sont commis par des terroristes islamistes, on préfère parler de « kamikazes ».
 
Comme dirait Albert Camus dans l Homme Révolté : «  A mal nommer les choses, on ajoute au malheur du monde »; à ce propos, il faut rappeler qu’un très bel hommage lui avait été rendu à la Commission d’Etudes Politiques du CRIF il y a quelques années par Henri Guaino. De même, comme l’a rappelé un membre de la Commission, pour les « Germano Pratins »,  il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Raymońd Aron.
 
Il a été rappelé le silence des autorités du Culte Musulman en France et en Europe après tous ces attentats terroristes. Ils sont restés fidèles à leur devise « surtout pas d’amalgame !». De même, personne ne  formule la moindre critique vis-à-vis des pays Arabes voisins qui ne veulent pas accueillir leurs Frères musulmans, les migrants.
 
Les critiques préfèrent se concentrer sur l Europe ,  Angela Merckel souhaitant trouver a tout prix un accord avec Erdogan.
Les médias portent une lourde part de responsabilité dans la présentation des faits. La réunion se termine par la réflexion d’un membre de la CEP : les Français ont beaucoup plus besoin d’un Winston Churchill que de Dalida (« paroles , paroles » ).