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Publié le 15 Juin 2015

Prix Copernic : le jury explique son choix

La remise des Prix a lieu vendredi 19 juin à 19h30 après l'office de Shabbat dans la Synagogue. Elle sera suivie d'un cocktail dinatoire.
 

A quelques jours de la remise du Prix Copernic pour le dialogue et la paix, le jury composé d’Isabelle Giordano, Christine Kelly, Martin Hirsch, Jean-François Bensahel et de Guy Bouaziz s'explique sur son choix.
"La France que nous aimons est la France qui ne se résigne pas à ce que l'esprit et le pacte républicains soient en danger. C'est une France qui ne baisse pas les bras devant l'horreur, qui résiste lorsque la fraternité est menacée, qui reste convaincue que la diversité  peut être source d'enrichissement mutuel. C'est cette  résistance française que nous avons voulu honorer en remettant le prix Copernic 2015 à Latifa Ibn Ziaten et Jean-Christophe Taghavi", explique Jean-François Bensahel, le Président de l'ULIF Copernic.
"Latifa Ibn Ziaten est notre mère courage à tous. Après l'assassinat de son fils, militaire français, par Mohamed Merah, elle a le courage et la force d'âme incomparable de se relever et de se dresser contre tous les fanatismes. Elle parcourt les écoles, les prisons, les quartiers difficiles pour faire entendre sa voix et sa douceur, et expliquer aux prêcheurs de haine qu'ils sont dans l'erreur et dans l'ignorance de l'autre, qu'il soit juif, militaire, ou simple citoyen. Elle se bat contre l'intégrisme, contre tous les préjugés, contre tous les clichés mentaux qui visent à dénier à l'autre le droit de vivre comme il l'entend, dès lors qu'il respecte les valeurs de la République et qui sont exceptionnelles. Elle est un exemple pour nous tous".
L'autre lauréat du prix Copernic remis en partenariat avec l'Institut du Service civique est Jean-Christophe Taghavi. "Son association Cap ou pas cap nous offre ce dont nous manquons : la possibilité d'être des citoyens accomplis en participant aux nombreuses initiatives citoyennes, qui se trouvent à côté de chez nous, et qu'en général, nous ignorons", conclut Jean-François Bensahel.
 

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