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Publié le 16 Novembre 2015

Roger Cukierman : "Nous sommes dans une guerre mondiale"

Le Président du CRIF est revenu dimanche 15 novembre sur les attentats de vendredi à Paris et leurs conséquences.

Emission diffusée sur RTL le 15 novembre 2015
Vous pouvez écouter ou réécouter cette interview en cliquant ICI.
 
Le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, était l'invité de RTL dimanche 15 novembre, au surlendemain des attentats. Il a estimé que les familles juives n'étaient pas visées dans cet attentat et veut que les pays occidentaux aient une réponse forte face à l'Etat islamique, qui est "l'ennemi numéro 1", selon lui.
 
"Les juifs de France sont dans la peine, comme tous les Français, ce qui est arrivé est épouvantable, a-t-il regretté. La réaction des forces vives du pays a été saine. C'est réconfortant car cela prouve que l'on est capable de réagir face à une agression épouvantable, une barbarie sans nom. Nous sommes solidaires de tous les Français dans cette terrible épreuve."
 
Il n'a pas estimé que les juifs de France devaient quitter le pays après cette nouvelle attaque, 11 mois après les attentats de janvier. "On a conscience que le monde entier est en danger, des attentats il y en partout", a-t-il rappelé. Roger Cukierman ne pense "pas du tout" que la communauté juive était visée dans cette attaque : "On a visé la jeunesse de France ne cherchons pas de mauvaises excuses à une agression innommable."
 
Roger Cukierman a souhaité en revanche une réponse virulente face à l'Etat islamique, à commencer à l'intérieur des frontières françaises. "Il est malsain qu'en France des mosquées soient financées par des pays étrangers", a-t-il jugé, ajoutant : "Il faudrait souhaiter qu'il y ait un islam de France avec des imams qui parlent français et qui respectent les valeurs de la République. Peut-être faudrait-il prévoir que, même en violation de la loi de 1905, la France paye les imams"
 
Il s'en est également pris au réseaux sociaux qui, selon lui, "se rendent complices, peut-être implicitement, des actes qui sont commis car ils facilitent la formation, en quelques semaines, de la transformation d'un brave paysan catholique du Sud-Ouest en un jihadiste." Il a ajouté : "Il serait temps que le monde entier fasse pression pour qu'ils réagissent comme lorsqu'ils ont réussi à écarter la pédophilie des réseaux sociaux"... Lire l'intégralité.
 
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