Tout ce qu'il faut savoir sur les commémorations de l'assassinat d'Ilan Halimi

 

Un travail de mémoire nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, pour dénoncer les préjugés et la haine antisémites qui l’ont tué.

 

Parce que cela fait dix ans cette année et sans doute aussi parce que l’antisémitisme a continué depuis de tuer en France, la mémoire d’Ilan Halimi sera rappelée dans les prochains jours à travers plusieurs événements.

 Un « rassemblement unitaire pour Ilan Halimi » doit ainsi avoir lieu ce dimanche 14 février à 16 heures, face au 229 du boulevard Voltaire à Paris, là où se trouvait le magasin de téléphonie dans lequel le jeune homme travaillait et où son « appât » l’avait approché. Ce rassemblement est organisé avec la participation notamment de la mairie du XIe arrondissement, du Crif, du Grand rabbinat de France, du Consistoire, du Fonds Social, de l’UPJF et d’un grand nombre encore d’organisations juives.

 

Avant cela, le collectif Haverim (collectif qui, sur son site Internet, explique s’être fixé pour objectif de contribuer au renouveau du militantisme juif et sioniste en France), organisera, le jeudi 11 février à 18 heures, une marche vers le jardin Ilan Halimi qui se trouve au 65 avenue du général Michel Bizot dans le XIIe arrondissement de Paris (et qui est également accessible par le 54 de la rue de Fécamp).

 

Ce jardin avait été inauguré en mai 2011 par Bertrand Delanoë, alors maire de Paris. Quelques mois plus tôt, l’élue de Paris (apparentée PS) Karen Taïeb avait présenté un vœu visant à dédier un lieu de la capitale à la mémoire d’Ilan. Ce vœu fut ensuite voté à l’unanimité. La plaque située à l’entrée du jardin rappelle aujourd’hui encore qu’Ilan Halimi était un « jeune Parisien du XIIème arrondissement » et qui fut « victime de l’antisémitisme ».

 

À Bagneux aussi, ville où Ilan Halimi fut séquestré et torturé pendant ces vingt-quatre jours, une cérémonie du souvenir se tiendra, le samedi 23 février à 19h30. Organisée à l’initiative de la maire de la vieille, Marie-Hélène Amiable, elle se déroulera en présence du préfet des Hauts-de-Seine Yann Jounot et du président du Consistoire Joël Mergui. « Ouverte à toutes et tous, cette cérémonie se déroulera à l’endroit même où la Municipalité avait posé, en 2011, une plaque commémorative et planté un arbre (Ilan en hébreu) en mémoire du jeune homme victime de la cruauté du gang des barbares. Ainsi, la ville de Bagneux poursuit son « travail de mémoire » et souhaite, plus que jamais, promouvoir les valeurs de solidarité et de “vivre ensemble”, indique ainsi le communiqué de la mairie de Bagneux... Lire l'intégralité.