Actualités
|
Publié le 24 Mai 2013

Un ancien responsable du Hamas : par le passé, les juifs massacraient des enfants chrétiens pendant Pâque ; aujourd´hui, ils tourmentent et tuent des Palestiniens à la place

 

MEMRI – dépêche spéciale

 

Dans un article qu´il a publié le 30 avril 2013 sur le site amad.ps, proche de l´OLP, un ancien officiel du Hamas, Dr Mustafa Al-Lidawi écrit que les juifs n´ont pas changé depuis l´Antiquité : par le passé, ils vidaient le sang d´enfants chrétiens pour le mélanger à leur matza de Pâque, aujourd´hui, ils tourmentent et tuent sadiquement les Palestiniens. Il ajoute que la Pâque, qui jadis inspirait la peur dans le cœur des chrétiens, est aujourd’hui une période de souffrance et de douleur pour le peuple palestinien.

 

Voici quelques extraits de l´article, également publié dans l’hebdomadaire égyptien d’opposition, Al-Masr Gadida : [1]
 

Les juifs avaient coutume de « traquer un enfant chrétien pur et innocent », et d´utiliser son sang pour faire les matzas


« Les Palestiniens détestent la fête juive de Pâque... Alors que les juifs se réjouissent, échangent des salutations de fête, mangent leurs matzas cuites avec du sang, sirotent du vin, se rassemblent, dansent, jouent, organisent des festivités, et festoient, ils condamnent les Palestiniens à mort. Ils les assiègent, ferment les portes et les [points de] passages, imposent un couvre-feu, et les empêchent de voyager et d’aller et venir [dans les territoires] – y compris les étudiants, les malades, les personnes âgées et les personnes avec des [besoins] spéciaux. Le couvre-feu qu´ils imposent peut durer plusieurs jours, selon les décrets des commandants sur le terrain et pendant ce temps, la vie se fige et les gens suspendent leurs occupations, et attendant la fin de la Pâque et des festivités.


« La Pâque juive a toujours été accompagnée de souffrance et de douleur... Quand les juifs entamaient les célébrations de leurs fêtes, le sang commençait à couler. Depuis l´Antiquité, leurs fêtes entraînent toujours de la tristesse pour les autres et leurs aspirations impliquent toujours des souffrances pour les autres. Dans le passé, leurs voisins chrétiens craignaient la fête de la Pâque. Ils ne l´attendaient pas [avec joie], mais redoutaient ce qui pourrait arriver [au cours de cette fête] et les violents incidents qui pouvaient en découler... Car les juifs ne manquaient pas de traquer un enfant chrétien pur et innocent, qui n´avait jamais goûté de vin et dont le sang n’avait jamais été contaminé par des impuretés. Ils le hissaient sur l´autel dans leur temple, où ils le poignardaient avec des couteaux, ou bien le plaçaient dans un tonneau percé d’aiguilles, au-dessous duquel était placé un grand récipient pour recueillir son sang. Ensuite, ils mélangeaient le sang dans la pâte [et cuisaient] un gâteau [de matza], qui devait être divisé et distribué à de nombreux juifs voulant prendre part à la bénédiction... alors ils buvaient quatre verres de jus de raisin, leurs enfants chantaient, leurs filles dansaient...


« Les juifs considèrent Pâque comme l’une de leurs grandes fêtes... car c´est le jour où ils ont entrepris leur voyage de retour vers la Terre promise, le jour où ils se sont débarrassés de la cruauté de Pharaon et de la tyrannie des dirigeants égyptiens. Pour cette raison, ils la considèrent comme le jour de la fondation du royaume des enfants de Sion, le jour où ils ont abandonné les anciennes tanières d´oppression, ont fait leurs adieux aux émissaires de Pharaon qui les ont asservis, et quitté la terre qui les empêchait de réaliser leurs rêves. Dans l´histoire juive, c´est un jour de libération, le jour où ils trouvèrent leur identité, leur avenir et leur place, et ont atteint leur plus grand objectif. [C´est le jour] où ils sont retournés vers la terre de lait et de miel, ont trouvé un langage commun, et se sont rassemblés de différentes diasporas. C´est le jour où leur prophète a reçu la Torah et leur livre saint, le jour qui les a distingués d´entre les nations et élevés au-dessus d´autres peuples. [Pour cette raison], cette fête est très importante à leurs yeux et ils font de grands efforts pour la célébrer. »


« Les juifs n´ont pas oublié leur passé ensanglanté et leurs rituels pervers »


Les juifs n´ont pas oublié leur passé ensanglanté et leurs rituels pervers. Dans le passé, ils chercheraient un enfant chrétien afin de drainer son sang pour leurs matzas, qu´ils donnaient à leurs enfants, petits et grands, afin de les réjouir, et aujourd´hui ils assassinent chaque enfant palestinien et blessent chaque homme et chaque jeune [palestinien] et chaque garçon et chaque fille. Ils assassinent [leur victime] de sang-froid, lui tirent dessus, la bombardent d’obus, la traînent au sol, lui roulent dessus avec des voitures, lui déchirent le ventre avec des couteaux, lui écrasent la tête avec des pierres, lui brisent les os avec des matraques, et lui fracassent le crâne avec la crosse de leurs fusils. Les colons rivalisent entre eux de techniques de mise à mort et de torture.


« Rien n´a changé chez les juifs ou dans leurs coutumes. Leur ancienne nature reste la même, [même si] leur haine a grandi et a pris racine... Dans le passé, ils pratiquaient leur injustice seuls, sans l´aide de personne, tandis qu’aujourd’hui d´autres les aident [à agir] contre nous en leur fournissant des moyens d´oppression, des outils de tuerie et des méthodes de torture ».


« À leur Pâque, les juifs jouissent d´une vie de confort et de plaisir » tandis qu’ils torturent sadiquement les Palestiniens


« À leur Pâque, les juifs jouissent d´une vie de confort et de plaisir dans notre patrie, bénéficiant de son sol et de ses ressources [tandis qu’ils] volent [nos trésors] historiques et les vestiges de notre passé. Ils fouillent aux alentours de nos lieux saints, les détruisent et les profanent. Ils extraient des ossements des sépultures et creusent des tombes avec des bulldozers, jetant au loin les os de nos dirigeants et de nos ancêtres. À leur place, ils plantent une graine exotique qui ne pousse pas dans notre pays et ne peut s’y développer, mais ils prétendent qu´elle est locale, qu’elle leur appartient à eux seuls, et que personne ne peut la leur disputer.


« Au cours de la Pâque juive, nos mosquées sont fermées et les musulmans ne sont pas autorisés à y prier. Les juifs ferment Al-Haram Al-Ibrahimi [le Caveau des Patriarches] à Hébron et interdisent aux musulmans d´y entrer. Ils scellent [même] les fenêtres des maisons [palestiniennes] qui le surplombent et interdisent au muezzin d´appeler les musulmans à la prière. Ils remplissent l’esplanade extérieure [du bâtiment] de centaines de bébés juifs et organisent une cérémonie de circoncision de masse, et célèbrent aussi des mariages de centaines de jeunes hommes et femmes juifs... qui dansent et pratiquent des rituels religieux. Ils visitent les tombeaux des saints et des prophètes... et Al-Haram Al-Ibrahimi reste clos pendant plusieurs jours jusqu´à ce que les musulmans soient [à nouveau] autorisés à y prier... Les autorités d´occupation tentent de créer une situation semblable à Al-Aqsa, et d´y appliquer la même politique. Le complexe extérieur de la mosquée et les zones autour sont devenus un lieu de pèlerinage pour les juifs, où ils prient, célèbrent et organisent des mariages.


« Nous, les Palestiniens ne pouvons saluer les juifs israéliens pendant leur fête de Pâque... Comment peut-on saluer le bourreau qui tient le fouet qui brûle nos corps... Comment pouvons-nous saluer celui qui brandit le couteau qui coupe la gorge de nos enfants et de notre peuple? Comment pouvons-nous partager leur joie pendant ces journées, alors qu’ils nous confinent, renforcent les murs qui nous entourent de [plus de murs] et les barricadent de nouveaux fils de barbelés... ? Ils célèbrent cette fête de manière sadique, odieuse, perverse et pathologique. Leurs habits de fête sont noirs, et leur nourriture est faite de notre sang et cuite sur le feu de notre oppression et les flammes de notre souffrance. Comment pourrions-nous nous réjouir pour eux et les saluer ?... Nous supplions Allah de les renvoyer dans le désert, les faire fuir, briser leurs rangs, semer la division parmi eux et les affaiblir. Nous demandons à Allah de ne pas les bénir, ne pas leur accorder de longue vie et ne pas peupler leurs nuits de célébrations. »
 

Note :

[1] Amad.ps., Masr Al-Gadida (Égypte), le 30 avril 2013.

 

Pour consulter l’intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d’accès, visiter le site www.memri.org/french.