Céline Pina invitée de la Commission d’Etudes Politiques du Crif

 
La Commission d’Etudes Politiques du CRIF (Président : Professeur Raoul Ghozlan) a reçu récemment Céline Pina, ancienne élue, Politologue spécialiste des questions touchant à la laïcité, à l'égalité, au droit des femmes,  qui est intervenue sur le sujet suivant : « Les Politiques et l’Islam ».
 
« Les islamistes ne sont grands que parce que nos élites sont à genoux ».
 
Le Professeur Raoul Ghozlan a rappelé le parcours de Céline Pina : Diplômée de Sciences Po Paris, essayiste, ancienne Maire adjointe dans le 95, Conseillère Régionale d’Ile de France (Val d’Oise) (Parti socialiste).
 
Historiquement, elle a toujours pris la défense de la laïcité et des droits des femmes. Elle a émis des jugements critiques vis-à-vis du Think Tank de Gauche « Terra Nova » qui en 2012 recommandait au candidat à la Présidence de la République de solliciter les voix musulmanes qui se seraient portées en sa faveur avec 85% des voix.
Elle a également été très critique vis-à-vis de certains islamo-gauchistes comme Edwy Plenel , Clémentine Autain, ou les Indigènes de la République (cf. débat télévisé avec Najat Vallaud Belkacem, Alain Finkielkraut,...).
 
Elle a été écœurée par le silence des « Droits de l’Hommiste » et des organisations féminines après le viol des femmes allemandes lors du Nouvel an à Cologne, silence partagé par des femmes maires de grandes villes.
 
Elle a rappelé les positions d’Elisabeth Guigou sur les femmes et l’Islam.
 
Elle a été scandalisée par le fait que les plus hautes autorités de l’Etat aient beaucoup de mal à nommer l’ennemi (Affaire Merah, Hypercacher, Bataclan). (Cf Albert Camus : A mal nommer les choses, on ajoute au malheur du monde).
 
Surtout, elle a été scandalisée par ce qu’elle a vu et entendu lors du Salon de la femme musulmane qui s’est tenu à Pontoise en septembre 2015 et par le silence des politiques de droite ou de gauche : « l’électoralisme est le fossoyeur du politique ».
 
Elle a rappelé l’existence de l’U.A.M. (acronyme peu connu de l’Union des Associations Musulmanes) qui ont un comportement antisémite et anti-israélien. Elle a critiqué, comme Malika Sorel, l’attitude de l’Observatoire de la laïcité et de son président Jean-Louis Bianco qui est plus que « politiquement correct ».
 
Elle a rappelé l’entrisme croissant de l’islamisme dans les grandes entreprises, RATP, SCNF, Aéroports de Paris, au sein des syndicats et dans les équipes de sport  (prières dans les vestiaires ou dans les stades).
 
Elle a insisté sur la mise au rencart du rapport Obin et de l’ouvrage de Barbara Lefevre et Georges Bensoussan « Les Territoires perdus de la République ».
 
Elle est sur la même ligne qu’Elisabeth Badinter : « Je ne pardonne pas à la Gauche d’avoir abandonné la laïcité ».
 
Cessons le discours victimaire post-colonialiste : « Il faut traiter l’Islam de manière politique et non pas religieuse ».