Laurent Sagalovitsch : "L’antisémitisme est une drogue dure"

 
Par Carol Binder, publié dans Actualité Juive le 14 octobre 2016
 
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Laurent Sagalovitsch :  Je confirme !
 
Vous écrivez : « Dire son soutien à Israël, même en le minorant par la critique, c’est s’exposer à recevoir en retour une bordée d’injures ». Est-ce du vécu ?
 
C’est irrationnel et symptomatique : dès que vous parlez d’Israël, ça part dans tous les sens. Il y a une obsession israélienne -je dirais juive- qui en dit long sur la conscience européenne. L’antisémitisme est une drogue dure.
 
Pourquoi vous être emparé de la vie de Stella Goldschlag, jeune fille au physique aryen qui a dénoncé des juifs ?
 
J’ai découvert son portrait et son histoire dans une encyclopédie et j’ai ensuite trouvé une biographie écrite par son cousin. J’étais sous le charme de cette femme, un charme mortifère qui devait entrer en résonance avec mes propres obsessions. Pendant quinze ans, elle ne m’a pas quitté. Le sujet était grave et difficile et j’attendais d’être un peu plus vieux.
 
Elle se raconte dans une lettre reçue à Tel-Aviv par un homme (son petit-fils) dont la mère vient de mourir. Vous lui prêtez des propos très durs sur la docilité des juifs... 
 
C’est compliqué et insupportable, j’en ai conscience. Mais quand on regarde les faits, on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi ils ont été si... soumis... Lire l'intégralité.
 
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