Billet de Blog : " Nulle terre française ne portera plus d’esclave "

10 Mai 2016 | 56 vue(s)
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Actualité

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Sur la peau de l’Homme asservi, de par sa couleur de peau, pour le simple fait qu’ils fussent noirs et que l’Homme soit devenu ainsi comme un bétail dont les sales négriers pouvaient avoir droit de vie et de mort… Les esclaves étaient entassés justement comme du bétail, ils étaient inspectés comme on inspecterait des animaux dans une foire, minutieusement. Ils pouvaient être marqués au fer rouge, comme on marquerait des bêtes. Puis, ils étaient enchaînés, deux à deux, alignés pour en caser le plus possible et c’est ainsi qu’ils effectuaient la longue traversée, le voyage sans fin. Ils étaient nus dans les cales et dans le froid pour éviter la vermine et réduire le taux de mortalité, probablement dû au scorbut. Malgré le temps, nous pouvons imaginer la peur de ces gens, la souffrance, les visages qui pleuraient.
 

A l’arrivée en Amérique, aux Caraïbes ou dans l’Océan indien, ils étaient vendus par lots et/ou séparément, comme on vendrait des objets de foire et par l’article 44 du Code Noir, le roi de France (Louis quatorze), « statuant et ordonnant par tous les peuples que la divine providence a mis sous son obéissance » déclarait… « Les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté », comme du cheptel, comme de simples balais, dont les négriers avaient droit de vie et de mort. Une infamie si répandue que Voltaire, lui-même, écrira…  « Les blancs sont supérieurs à ces nègres, comme les nègres le sont aux singes »…

Le « nègre » d’Amérique, que l’on pouvait encore fouetter et qui devait « crever » si jamais l’envie lui prenait de s’enfuir au loin, très loin vers la liberté. Les esclaves, ces suppliciés, ces condamnés qui ne pouvaient plus rien espérer si ce n’est leur condamnation à mort.

Abraham Lincoln avait eu cette clairvoyance et cette intelligence, en déclarant que  « lorsque l’Homme s’habitue à voir les autres porter les chaînes de l’esclavage, c’est qu’ils acceptent lui-même un jour de les porter. » Mais, « à l’instant où l’esclave décide qu’il ne sera plus esclave, ses chaînes tombent », comme en réponse de Gandhi.

En France, c’est à la lutte contre l’esclavage et à la réforme du régime colonial qu’il consacra l’essentiel de ses activités. Il avait pour nom Victor Schœlcher. Schœlcher proclamera enfin : « Nulle terre française ne portera plus d’esclave ».
 

Son engagement le plus connu est donc son combat pour l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, intervenue en 1848 à la faveur de la Révolution de février et de l’instauration d’un gouvernement républicain. Il voyagea et publia beaucoup, analysant notamment les sociétés coloniales des Caraïbes, le système esclavagiste, les phénomènes de résistance des esclaves.
 

En ces journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition, nous voulons nous souvenir des chaînes quo ont été brisées et de notre Humanité commune enfin retrouvée.