Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - 10 Commandements, par Didier Nebot

15 Juillet 2020 | 203 vue(s)
Catégorie(s) :
Antisémitisme

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Deux historiens français l’ont fait et publient ce mois d’avril en collection Que Sais-je Les 100 mots de la Shoah.

"La Place de la République ne vous appartient pas".

Dimanche dernier, des militants du Collectif Anti Boycott se sont rendu face à une manifestation BDS.

Quel est donc ce mouvement qui s'est vu offrir une tribune hier au journal télévisé de France 2 ?

Lundi 11 janvier, à Marseille, un jeune turc de 15 ans attaquait à la machette un enseignant juif portant une kippa. Une affaire qui devait provoquer une grande émotion, et qui a inspiré à Jérôme Fenoglio, le directeur du journal « Le Monde », un éditorial remarquable. En voici un extrait : « Ce mal, il faut le considérer pour ce qu’il est : le produit des noces mortelles entre djihadisme et antisémitisme. Le terrorisme fondamentaliste (…) reprend tous les stéréotypes du vieil antisémitisme européen, accommodé à la sauce de l’heure, mélange de théories du complot importées du Moyen-Orient et transportées par Internet ».

Pages

10 Commandements, par Didier Nebot (*)

 

De « Tu ne tueras point » à « Tu respecteras le jour du sabbat » en passant par « Tu ne commettras pas d’adultère », les dix commandements constituent la trame de ce roman très agréable à lire. L’auteur nous emmène pour un passionnant voyage à travers le temps et à travers l’espace. 

Dans les années 1480, son héros, David Benavista, vivait paisiblement avec sa famille, à Tolède. C’était hélas sans compter sur la folie meurtrière d’Isabelle la Catholique et de Ferdinand d’Aragon et sur la cruauté de l’Inquisition. Toute la famille, comme les milliers de Juifs d’Espagne, y compris ceux qui s’étaient convertis, les fameux Marranes, est obligée de fuir la terre natale et la belle cité de Tolède. Sa mère et sa sœur avaient, elles, été massacrées à Valence et son père, blessé sur l’embarcation de fortune qui leur permis de fuir, n’avait pas survécu. Quant au grand-père, Lazare, trop âgé, il a choisi de finir ses jours en Espagne. Symboliquement, il mourra à l’âge de 102 ans, le 2 août 1492, jour qui marque la fin du judaïsme espagnol. David, miraculé de la mer, se retrouve en Afrique du Nord, à Cherchell, où vivent notamment des Arabes andalous exilés de Grenade. Plus tard, il s’installe à Fès où il a la joie de retrouver sa cousine Léa dont il est secrètement amoureux. Ces retrouvailles seront à l’origine de ses malheurs. En effet, Léa est promise à Bouzid Oufrani qu’elle épousera et qui lui donnera une petite fille, Yasmina. La jalousie de David sera incommensurable et fera de lui un tueur, en totale opposition avec le cinquième commandement. Dès lors, la punition divine sera sans pitié. David est condamné à payer ad vitam eternam pour son forfait. Au fil des siècles, il sera tantôt juif, tantôt musulman, tantôt chrétien ou encore copte. Il sera blanc mais aussi noir, homme et parfois femme. David le « mejnoun », deviendra Daoud, Jesùs, Dioudi , fils de Dagouda, Nessim,  Lounès, Alexandre, la Musulmane tunisienne Kelila et la Juive Dina qui épousera, malgré son dégoût, le brave Pinhras Ghariani à Salonique. Il sera lépreux, marchand d’esclaves, marin, eunuque dans un harem, prostituée ou encore inquisiteur chasseur de Juifs

Et, toujours, sur sa main gauche, une tache, marque de la malédiction qui le poursuit.

Au cours des pérégrinations de son étonnant personnage, Didier Nebot nous décrit les quartiers juifs du Maroc, les mellahs, le statut infamant de la dhimma, les Falashas, Juifs d’Éthiopie, les Juifs de Lybie, les Juifs de Tunisie vers 1760 et le fameux pèlerinage de Rebbi Fradji à Testour, la conquête de l’Algérie par la France, le décret Crémieux de 1870, les Peuhls, les aventuriers européens en quête d’exotisme, l’apparition du faux Messie Sabbataï Zvi…

Très sympathique.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Erick Bonnier. Avril 2020. 504 pages. 22 €.