Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Mes chats, par Évelyne Dress

20 Mai 2021 | 104 vue(s)
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Mes chats, par Évelyne Dress (*)

 

Actrice du cinéma français, de la télévision et du théâtre, Évelyne Dress s’est lancée depuis quelques années dans la littérature. On lui doit notamment  un sympathique roman, « Les tournesols de Jérusalem » (1). Elle nous propose à présent, sous forme d’un agréable petit livre, ses réflexions sur un sujet inhabituel, les chats.

À l’instar d’Anne Franck qui confiait tous ses tourments à une amie imaginaire, Kitty, Évelyne Dress raconte qu’à l’âge de cinq ans, elle fit de son chat Minouche, croisement de chat de gouttière et d’angora, cadeau de sa marraine, Fanny, le réceptacle de ses secrets d’enfant. Depuis, au fil des ans, les chats se sont succédés dans sa vie : Minouche, donc, la confidente, le matou squatteur anonyme, Philomène, la chasseuse, Hector le câlin ou encore Prince Igor, la terreur.

Nombre de personnages historiques auront été marqué par des chats. Ainsi, Mahomet vouait une gratitude infini à « Muezza » qui, en tuant un serpent qui le menaçait, lui a sauvé la vie. Sarah Bernhardt, la « divine » avait rapporté de l’une de ses tournées, un chat-tigre qu’elle finit par remplacer par deux lionceaux.

Au Moyen  ge, quand sévissaient les des épidémies de peste ou de choléra, Évelyne Dress note que « seuls les Juifs n’étaient pas malades ». Et elle ajoute : « La raison en était simple : il y avait dans les ghettos beaucoup de chats qui mangeaient les rats, ce qui empêchait la maladie de se propager, ajouté à cela une bonne hygiène corporelle, imposée par les Lois de la Torah (le lavage des mains et le bain rituel) et les Juifs étaient épargnés ».

Alors qu’elle écrivait son troisième roman, « Les Tournesols de Jérusalem », un chat inconnu s’est incrusté chez elle en venant régulièrement gratter à sa porte au point que l’auteure finit par l’introduire dans son manuscrit.

Plusieurs illustrations agrémentent ce petit recueil très original.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Glyphe, Novembre 2020. Préface de Laetitia Barlerin.94 pages. 10 €.

(1) Éditions Glyphe. 2016.

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