Le CRIF en action
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Publié le 20 Mars 2008

La Commission des relations avec les élus : un peu d'appelés …Et parmi eux, beaucoup d'élus!

Chaque mois, la Commission des relations avec les élus locaux, présidée par Bernard Gahnassia, reçoit un élu local pour un échange avec les membres. Durant la période qui a précédé les élections municipales, pour respecter strictement les temps d'expression des différentes tendances politiques, la newsletter du CRIF n'a pas rendu compte des invités politiques que la commission a reçu.


Pour rendre compte de la réunion du 17 mars, la newsletter reprend l'habitude d'informer ses lecteurs du déroulement des travaux de cette commission.
Haïm Musicant, le directeur général du CRIF a félicité les membres du Comité directeur du CRIF ou de la commission des Relations avec les élus locaux qui étaient candidats aux municipales (sachant que les adjoints aux maires ne seront désignés que plus tardivement, indiquons pour l'heure qu'ont été élus ou réélus) :
- Bernard Gahnassia, à Puteaux -92-, sur la liste de Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP)
- Patrick Klugman à Paris XVIIème sur la liste d'Annick Lepetit (PS) et membre du Conseil de Paris
- Martine Ouaknine à Nice, sur la liste de Christian Estrosi (UMP)
- Jean-Marc Boccara, à Charenton – 94 - (dès le premier tour), sur la liste de Jean-Marie Brétillon (UMP)
- Maurice Gutman sur la liste de Jean Creno (UMP) au Mesnil St-Denis – 78.
- Anne Brandy, à Paris XIème, sur la liste de Patrick Bloche (PS)
- Marc Lumbroso à Paris XVIème sur la liste de Claude Goasguen (UMP)
- Linda Uzan, à Sarcelles – 95- sur la liste de François Pupponi (PS)
Haïm Musicant a dressé un bilan positif de la visite d'Etat en France du président israélien, Shimon Peres et du Salon du Livre.
Ensuite, Bernard Gahnassia a présenté l'invité de la commission : Michel Bongrand, l'inventeur du marketing politique en France, qui a conseillé les principaux dirigeants politiques français de la fin de la seconde guerre mondiale à nos jours. Résistant, amis d'Israël, il raconte l'anecdote suivante : Un jour de 1934, alors qu'il a treize ans, il est en classe au lycée Carnot. Un élève vient en classe avec le calot fasciste italien. Le professeur lui dit : "Vous n'avez pas à venir avec un tel couvre-chef. Même si je suis tout à fait d'accord avec vos idées." Michel Bongrand s'insurge contre les propos de l'enseignant, contestant son droit à professer des idées politiques dans cette enceinte. Le professeur le fait sortir de la classe. Il se précipite alors chez un autre enseignant pour lui indiquer qu'il est "victime d'un complot fasciste". Le professeur, juif, lui conseille de ne pas se laisser faire et l'incite à faire connaître l'incident partout où c'est possible. C'est ainsi qu'adolescent, il verra son nom dans plusieurs journaux de gauche ou antifasciste…
Au moment des élections présidentielles de 1965, son positionnement de Résistant gaulliste l'incite à proposer au général De Gaulle de faire une campagne télévisée "à la Kennedy". Le refus de De Gaulle le transforma en consultant de marketing politique de Jean Lecanuet qu'il fit passer d'un score confidentiel à un nombre de voix susceptible de menacer l'élection du général.
En 1967, il fut l'homme qui conseilla à l'ambassadeur d'Israël d'alors, Walter Eytan de lancer, avec l'aide de Louis Pradel, maire centriste et modéré de Lyon, une pétition de soutien à Israël par le canal des mairies dans toutes les communes de France…
(Michel Bongrand sera très bientôt interviewé plus longuement sur son parcours personnel par la newsletter du CRIF.)
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