Le CRIF en action
|
Publié le 28 Avril 2015

Le CRIF aux cérémonies pour le centenaire du génocide arménien, à Paris

«Le génocide arménien doit nous interpeller, parce qu'il est une béance sans nom. Nous ne devons pas tolérer qu’on entache la mémoire des Arméniens»
 

Dans la soirée du vendredi 24 avril 2015 à Paris, le Premier ministre Manuel Valls accompagné du Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Harlem Désir, et du Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, ont déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue du Père Komitas, monument en hommage au prêtre orthodoxe et chantre arménien Komitas, ainsi qu’aux Arméniens victimes du génocide de 1915.
Devant quelque 10.000 personnes, Manuel Valls a rappelé qu’« une nouvelle fois, des Arméniens sont persécutés parce qu’ils sont arméniens. Fermer les yeux serait coupable », a-t-il souligné, en dénonçant plus largement « l'entreprise d’extermination conduite par Daesh ». « Les Chrétiens d'Orient (...) sont en train d'être éradiqués », a-t-il lancé. A 21h30, la Tour Eiffel a été éteinte pour toute la nuit, un geste historique inédit en faveur des victimes du génocide arménien
Après s’être rendue à Erevan, vendredi 24 avril au matin aux côtés du Président de la République et de très nombreuses autres personnalités, dont Roger Cukierman, Président du CRIF, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a reçu le mardi 28 avril Edward Nalbandian, Ministre des Affaires étrangères d’Arménie et la communauté arménienne à l’Hôtel de Ville, pour inaugurer la grande exposition « Arménie 1915 ». L’exposition gratuite « Arménie 1915 », présente à l’Hôtel de Ville de Paris, un état des connaissances sur cet événement dramatique de l’Histoire, avec les touchantes collections du Musée Institut du génocide arménien d’Erevan. Lors de cette cérémonie, les co-Présidents du Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF) Ara Toranian et Mourad Papazian ont reçu la Médaille d’Honneur de la Ville de Paris.
Lors de ces deux cérémonies, Marc Knobel, Directeur des Etudes au CRIF représentait l’institution. Pour Marc Knobel, « Le génocide arménien doit nous interpeller, parce qu'il est une béance sans nom. Nous ne devons pas tolérer que l’on entache et salisse la mémoire des Arméniens. Les assassins de la mémoire et les négationnistes, qu’ils fussent peu nombreux ou portés par un Etat, doivent être combattus avec la détermination du Juste et de la raison. »
 

CRIF