Lu dans la presse
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Publié le 6 Janvier 2021

France - Seine-et-Marne : interpellation de l'auteur présumé de nombreuses croix gammées

Un homme de 41 ans, soupçonné d'avoir tagué des croix gammées et des inscriptions sibyllines dans divers endroits de Seine-et-Marne, a été arrêté et placé en garde à vue ce mardi.

Photo : Plusieurs dizaines de tombes ont été retrouvées taguées de croix gammées lundi 28 décembre 2020 à Fontainebleau (Seine-et-Marne) − Frédéric Valletoux / Twitter

Publié le 6 janvier 2021 sur le site de LCI

"L'auteur est manifestement animé d'un sentiment de persécution, il a voulu attirer l'attention (...) et ne ciblait pas de religion précise ou d'institutions particulières." Le parquet de Melun a annoncé ce mardi l'arrestation d'un individu soupçonné d'avoir dessiné plusieurs croix gammées en Seine-et-Marne. 

Le suspect a été arrêté en bas de son domicile au Mée-sur-Seine dans la soirée de lundi alors qu'il "sortait de chez lui avec des bombes de peinture de mêmes caractéristiques que celles utilisées" pour les tags. Il a été placé en garde à vue. Inconnu des services de police, le quadragénaire y était toujours mardi soir. 

 

Un "individu fragile psychologiquement"


Entre fin octobre et début janvier, l'homme est soupçonné d'avoir réalisé quatorze dégradations sur des surfaces multiples et variées : des bâtiments publics à Melun. Un radar de vitesse sur l'autoroute A5, une soixantaine de tombes du cimetière municipal de Fontainebleau, le mur de la mairie de Vaux-le-Pénil ou encore les églises des villages des Écrennes et Échouboulains seraient notamment concernés par ces dégradations. 

Selon les enquêteurs, le mode opératoire était chaque fois identique : des croix gammées de couleur rose accompagnés d'inscriptions nébuleuses telles que "Biobananas", "Charles", "free party", suscitant l'émoi et l'incompréhension des habitants et pouvoirs publics. Les raisons de l'action du quadragénaire demeurent inconnues. 

"C'est un individu manifestement fragile psychologiquement, qui indique avoir eu des différends il y a de nombreuses années avec des membres du collectif de musique techno Biobananas, qui organisait des rave party", a tout de même indiqué le procureur. 

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