Lu dans la presse
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Publié le 22 Mars 2019

France - Plantation de l’arbre de la fraternité à Grenoble

La Ville de Grenoble a décidé de répondre positivement à l’Association des maires de France qui appelait les élus à planter un arbre dans chaque commune pour lutter contre l’antisémitisme. L'arbre a été planté ce mercredi 20 mars dans l'allée des Justes du parc Paul Mistral.

Publié le 21 mars 2019 sur le site de la ville de Grenoble 

Cet appel avait été lancé début février après que deux arbres plantés à la mémoire d'Ilan Halimi aient été retrouvés coupés et profanés à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Cet arbre de la fraternité symbolisera l’engagement de la Ville contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, et l’attachement de Grenoble aux principes fondamentaux de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

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La Ville de Grenoble a planté, ce mercredi 20 mars, un “arbre de la fraternité” – un poirier à fleur – dans l’allée des Justes du parc Paul-Mistral. La municipalité répondait ainsi à l’appel de l’Association des maires de France (AMF), invitant chaque commune à planter un arbre pour lutter contre l’antisémitisme. Appel lancé en février après la profanation de deux arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi à Sainte-Geneviève-des-Bois.  

Pour cet acte de forte portée symbolique se déroulant pendant la quinzaine contre le racisme et les discriminations, Éric Piolle, le maire de Grenoble était accompagné d’Emmanuel Carroz, l’adjoint à l’égalité des droits. Mais aussi de représentants d’associations œuvrant au quotidien contre les différentes formes de discriminations. Parmi eux, Mohamed Djerbi, président de la Licra Grenoble, Zohreh Baharmast de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et Yves Ganansia, président du Crif de Grenoble. Sans oublier la présence de représentants des différentes communautés religieuses de la ville.  

  « Face à la haine, humanistes debout ! »  

« Cet arbre de la fraternité symbolisera l’engagement de la Ville contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme », explique la Ville de Grenoble. Qui souhaite qu’il puisse également exprimer « l’attachement de Grenoble aux principes fondamentaux de la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen ». (Source : Placegrenet.fr)