Lu dans la presse
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Publié le 4 Novembre 2019

France/Antisémitisme - Les élus bas-rhinois disent non au racisme et à l’antisémitisme

Les 46 conseillers départementaux du Bas-Rhin se sont réunis ce lundi matin devant l’Hôtel du Département à Strasbourg pour exprimer leur opposition aux actes de haine qui se développent en Alsace contre les élus, les cimetières israélites, l’université de Strasbourg, le préfet. Portant chacun une lettre, ils ont formé une chaîne pour dire : « Le Bas-Rhin s’engage : non au racisme et à l’antisémitisme ». Cet « instant collectif » et « républicain » s’est déroulé en présence des représentants interreligieux.

Publié le 4 novembre dans L'Alsace

« Nous devons lutter sans relâche contre le racisme, la haine de l’autre et l’antisémitisme », a indiqué le président Frédéric Bierry, « consterné par la récurrence de ces actes qu’on ne peut laisser se banaliser ». Il appelle à un « sursaut des consciences en Alsace, terre de dialogue interreligieux».

Dans la séance plénière qui suit, le conseil départemental doit voter le dispositif des Veilleurs de mémoire dans le Bas-Rhin dont l’objectif est de « favoriser la veille des 45 lieux bas-rhinois de sépulture afin que tout incident puisse être signalé dans les meilleurs délais au Consistoire israélite et aux autorités ».

Photo : Action contre l'antisémitisme et le racisme lundi 4 novembre devant le Conseil Général du Bas-Rhin. PHOTO DNA - Cedric JOUBERT

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Publié le 1er novembre dans 20 Minutes : Strasbourg : Des tags nazis découverts devant la faculté de droit

Antisémitisme. Alain Fontanel, le premier adjoint au maire de Strasbourg, a publié ce vendredi sur son compte Twitter des photos montrant des inscriptions nazies devant la faculté de droit.

Des tags racistes et faisant référence au régime nazi ont été découverts ce vendredi devant la faculté de droit de Strasbourg, a-t-on appris auprès du premier adjoint à la mairie, Alain Fontanel.

« Horreur et abomination à la vue des tags nazis découverts ce matin sur le parvis de l’Unistra » (l’université de Strasbourg), a écrit Alain Fontanel sur son compte Twitter. « La justice pour punir, l’éducation pour prévenir. JAMAIS la haine n’aura sa place dans notre ville », a-t-il ajouté.

Parmi les inscriptions découvertes figurent « NSDAP » (sigle du parti nazi, en allemand) et « WPWW » («white pride world wide ») sur une grande bâche de chantier devant un bâtiment de l’université et « zone raciste » inscrit au sol, selon les photos publiées dans ce tweet.

Des mairies, des écoles et les domiciles d’élus en Alsace visés

Ces derniers mois, des inscriptions prenant pour cible les migrants et ceux qui les accueillent et des inscriptions antisémites ont été tracées à de multiples reprises sur des mairies, des écoles et aux domiciles d’élus en Alsace. Selon le journal L’Alsace, des inscriptions antisémites et anti-migrants ont encore été découvertes jeudi matin sur l’école de Bootzheim (Bas-Rhin).

« La ville de Strasbourg a une responsabilité encore plus grande, par son histoire, à dénoncer ces actes », a souligné Alain Fontanel, qui a dit ressentir à la fois « de l’inquiétude par rapport à la récurrence de ces actes et de la détermination des pouvoirs publics à trouver et réprimer ceux qui les commettent ».

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Sur le même thème, publié le 31 octobre sur France Bleu Bas-Rhin : Bas-Rhin : de nouveaux tags racistes, antisémites et anti-migrants découverts à Bootzheim

De nouveaux tags racistes et antisémites découverts en Alsace. Cette fois-ci, les insultes ont été inscrites sur l'école élémentaire de Bootzheim en Centre-Alsace dans la nuit de mercredi à jeudi 31 octobre 2019. Des tags qui visent aussi directement deux élus.

Des tags qui parlent de la "France vendue aux juifs" mais qui visent également les deux maires de Mackenheim et de Marckolsheim, deux maires ayant accueilli des familles de migrants syriens. Le premier est d'ailleurs cité nommément. C'est la première fois que Bootzheim est victime de ce type d'acte. Le maire de la commune le condamne vivement, "d'autant que je suis moi-même ancien policier" a-t-il fait remarquer. Georges Blanckaert a déposé une plainte à la gendarmerie de Marckolsheim et a déjà fait effacer les tags.

 

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