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Publié le 21 février dans Le Figaro
La disposition phare de ce texte - rejetée par le Sénat en première lecture - obligerait «les opérateurs de plateforme en ligne proposant un service de communication au public», comme Facebook et Twitter, à retirer tout contenu qui leur serait signalé dans les 24 heures, sous peine d’un an d’emprisonnement et de 250.000 euros d’amende, outre d’éventuelles sanctions financières infligées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Les détracteurs du texte estiment qu’il représente un risque pour la liberté d’expression. En faisant peser une obligation de retrait de ces contenus sur les acteurs du web, cette loi - qui fait d’eux les juges du caractère licite d’un contenu - pourrait se traduire par des méthodes de filtrage automatique des contenus privilégiant le retrait de certains d’entre eux, pas nécessairement illicites, par précaution.