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Des canaris juifs, il y en a eu déjà quelques-uns : Ilan Halimi, les pauvres gosses de l’école Ozar Hatorah de Toulouse, les assassinés du Musée Juif de Bruxelles… En faudrait-il encore ? Isableue écrit, car elle comprend les choses : "Tous les jours, je pense au calvaire d’Ilan Halimi." Et Pale Rider ajoute toutefois : "La question de partir ne se pose pas que pour les Juifs, mais pour tout un chacun."
Il (ou elle) sait ce qui fonde la France.
Aux pires moments de son histoire – que ce soit lors de l’affaire Dreyfus ou sous Vichy – elle a su instinctivement et majoritairement que le rapport aux Juifs (qui, comme seul privilège, demandaient de ne pas être haï) constituait des fiançailles renouvelées, avec l’honneur, la dignité et la démocratie.
Tholar, lui, va partir. Il est juif (marié à une Ardéchoise), ses enfants donc, selon la loi juive, ne sont pas juifs. "Mais mon aîné se sent juif." C’est pourquoi, pour lui, pour toute sa famille, il va partir délocaliser sa PME en Grande-Bretagne. Mais peut-être aussi, c’est en filigrane dans son texte, parce que, indépendamment de ses origines, il respire mal en France. Et il conclut : "Merci à la France, merci sincèrement pour tout." Il faut avoir le cœur très sec pour ne pas être ému par ces lignes… Lire la suite.