Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les démocraties se doivent d’être solidaires les unes avec les autres

02 November 2021 | 29 vue(s)
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France

À l'occasion des 80 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), les membres du Crif ont été reçus à l'Élysée par le Président de la République, Emmanuel Macron, et Madame Brigitte Macron, lundi 18 mars 2024. Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a prononcé un discours à cette occasion. 

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Actualité

Vendredi 9 août 2024, s'est tenue la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat terroriste de la rue des Rosiers, organisée par le Crif en collaboration avec la Mairie de Paris. La cérémonie s'est tenue devant l'ancien restaurant Jo Goldenberg, au 7 rue des Rosiers. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé dans la lutte contre l'antisémitisme sous toutes ses formes, en dénonçant notamment celle qui se cache derrière la détestation de l'Etat d'Israël.

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Israël

Chronique de Bruno Halioua, diffusée sur Radio J, lundi 12 février à 9h20.

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Opinion

Mardi 16 juillet 2024, s'est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d'Hiv organisée par le Crif en collaboration avec le Ministère des Armées. Cette année, à l'approche des Jeux Olympiques, la cérémonie s'est tenue au Mémorial de la Shoah. À cette occasion, le Président du Crif a prononcé un discours fort et engagé, dans un contexte national et international difficile.

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Je voudrais  exprimer ma colère face à la réaction du Quai d’Orsay concernant le terroriste franco palestinien Salah Hamouri.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce triste individu, il a été inculpé et condamné en 2005 pour avoir projeté de tuer le grand rabbin Ovadia Yossef revendiquant pleinement son appartenance au FPLP. Rappelons que sa libération s’est faite dans le cadre des échanges de terroristes pour sauver Gilad Shalit.

La semaine dernière, le ministère israélien de l’intérieur a annoncé la révocation de son statut de résident permanent. Une décision qui pourrait l’obliger à quitter Israel. Suite à cette décision, tous les groupuscules et partis islamo-gauchistes propalestiniens ont crié au scandale et cela ne nous étonne pas. Mais, pour ne pas déroger à ses réflexes propalestiniens, le Quai d’Orsay a annoncé « sa mobilisation forte » en faveur du terroriste. Une fois encore le Quai d’Orsay n’a pas manqué l’occasion de montrer la poursuite de sa politique arabe qui, rappelons-le, n’a jamais rien rapporté aux intérêts français. Comment est-ce possible, alors que nous ne cessons d’avoir des débats et des prises de position sur le besoin impératif des états démocratiques à être intransigeant face au terrorisme et que chacun aspire à rester maître chez lui, comment le Quai d’Orsay ose-t-il vouloir intervenir sur une décision prise par un État démocratique et souverain. Israël n’est le vassal de personne !

Son système juridique respecte les droits de tous les prévenus. Israël, exemplaire dans ce domaine, a le devoir de protéger son peuple et d’agir pour sa sécurité. Une fois encore, le Quai d’Orsay a manqué l’occasion de se taire. Comment peut-on admettre qu’il fasse d’un terroriste une icône à défendre alors que la France a saigné sous les coups du terrorisme islamique ? Cette déclaration du Quai d’Orsay ne fait que fournir du grain à moudre à ceux qui parlent de laxisme et de manque de courage.

En ces temps pré-électoraux, chaque déclaration et chaque action sont observées, interprétées et utilisées.

Plus que jamais les démocraties se doivent d’être solidaires les unes avec les autres.

Mesdames et Messieurs du Quai d’Orsay, oubliez donc ce terroriste sauf évidemment si votre crainte réelle est de le voir venir en France puisqu’il est rappelons-le franco palestinien.

 

Gil Taïeb

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