Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - N'oublions jamais

11 Janvier 2021 | 91 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Antisémitisme

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par Nicolas Bedos

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Dimanche 10 janvier, nous étions devant l’Hypercacher de la porte de Vincennes afin d’honorer la mémoire de Philippe Braham, François-Michel Saada, Yohan Cohen et Yoav Hattab dont le seul « crime » aux yeux de leur assassin était d’être juifs.

Depuis six ans, chaque année, nous revivons ces jours cauchemardesques qui ont vu la mise à mort des journalistes de Charlie hebdo, de la jeune policière Clarissa Jean-Philippe, du policier Ahmed Merabet et des juifs de l’hypercacher.

Depuis des années, la longue liste des victimes de l’antisémitisme et du terrorisme islamiste ne cesse de s’allonger.

Depuis des années, nous nous recueillons et pleurons toutes ces victimes.

Mais a-t-on véritablement tiré les conclusions et les leçons de tous ces crimes ?

Il aura fallu des centaines de morts pour que l’idéologie islamiste soit désignée comme la coupable.

Faudra-t-il encore des années et d’autres victimes pour briser cette idéologie qui tue ? Je me pose cette question malgré la sincérité véritable que nous ressentons tous à chaque commémoration. Nul ne peut remettre en cause l’envie de voir cette spirale infernale être stoppée. La présence de tous les élus, corps de l’État et représentants du gouvernement en témoigne. Mais, dans les faits quelle est la réponse ? Quel est le traitement que l’on propose face à ce virus de la haine ?

Hier devant l’hypercacher, une journaliste me posait la question de savoir pourquoi la communauté juive organisait une cérémonie alors que les commémorations officielles avaient déjà eu lieu ? Je lui ai tout simplement répondu : « Afin de ne jamais oublier que chez nous, en France,  Dj LamC, Ilan Halimi, les victimes de l’école Ozar A Torah de Toulouse, Sarah Halimi, Mireille Knoll et les victimes de l’hypercacher avaient toutes été assassinées parce qu’elles étaient Juives. 

Qu’en leurs noms, nous rappelions ce fait en oubliant jamais de rappeler et honorer toutes les victimes de cette barbarie. Je terminais en lui posant cette question qui nous hante tous : « aurions-nous été des millions dans les rues de France si il n’y avait eu que l’hypercacher ? 

Six ans après la question reste entière !

Lorsque l’on voit le « Collectif Palestine Vaincra » poursuivre son appel à la disparition d’israël sur des affiches placardées à Toulouse, 

Lorsque l’on voit le BDS appeler au boycott d’israël sans être inquiété ni condamné, 

Lorsque l’on voit sur twitter des déferlements de haine contre Miss Provence lors du concours Miss France parce que son père est israélien,

Lorsque l’on voit se multiplier les tags antisémites et anti sionistes, 

Lorsque l’Agence Française de Développement, organisme officiel français, finance des structures de Boycott 

Lorsque le maire de Bordeaux fait le choix d’inviter une officine anti sioniste afin de lutter contre l’antisémitisme alors que partout se démontre la collusion entre ces 2 maux 

Par deux fois, l’actualité récente l’a encore montré dans deux restaurants casher strasbourgeois, jeudi, un ou deux livreurs ont refusé de prendre une course au motif qu’ils ne livraient « pas pour les juifs ». 

Ces éléments ne peuvent que confirmer notre questionnement.

 

Au nom de toutes ces victimes de la barbarie et du terrorisme, nous sommes en droit d’attendre des actes forts.

N’oublions jamais !

Gil Taïeb