Sophie Taïeb

Bloggueuse et rédactrice

Les chroniques culinaires - Le pain italien (de Tunisie)

03 Juillet 2020 | 461 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

Par Chloé Blum

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Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le pain italien (de Tunisie)

 

Si l’on dit « pain italien » (ou khobz italien), nombreux sont ceux qui pensent à une focaccia aux aromates, une pizzeta bien craquante, à la ciabatta ou autres spécialités de la botte italienne.

Certains initiés auront une toute autre image en tête : celle d’un pain qui peut prendre la forme de baguette, de boule ou de pain à sandwich individuel. Un pain que l’on reconnaît notamment aux graines de nigelle dont il est parsemé. Ce pain, c’est le pain italien. Et en fait, il est tunisien.

La communauté italienne (tout comme la maltaise) a toujours vécu en Tunisie. Cette communauté à ainsi apporté sa culture… et sa cuisine. Le pain italien remonterait au 12ème siècle, et serait l’invention des italiens tunisiens. Plus précisément, ce pain daterait de l’époque du royaume d’Afrique, quand le Royaume de Sicile s’est étendu jusqu’en Tunisie. On parlait à l’époque de Royaume Normand d’Afrique (car gouverné par des normands). D’ailleurs, ce pain trouve un équivalent dans la cuisine française : en effet, il ressemble au pain brié normand (les graines de nigelle en plus).

Source : harrissa.com

Plus ferme qu’une halla, plus dense qu’une baguette, ce pain est utilisé notamment pour réaliser les fameux casse-croûtes tunisiens (nous y reviendrons dans une prochaine chronique). On le trempe par ailleurs allègrement dans les plats en sauce tunisiens.

Au delà des graines de nigelle, ce pain a la particularité de se conserver plusieurs jours, bien pratique pour les pays chauds.

En France, il se trouve dans les boulangeries juives ou arabes. A Paris par exemple, vous en trouverez aussi bien à Belleville que rue du Faubourg Saint Denis ou boulevard Voltaire.

Vous voulez essayer d’en préparer ?

Voici une recette :

  • 1 kg de farine
  • 2½ cuillères à soupe de levure sèche (ou 50 g de levure fraîche)
  • 6 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 2 cuillères à soupe de sucre
  • 3 cuillères à café de sel
  • 500 ml d'eau tiède (environ)
  • Graines de nigelle

Etapes :

  • Diluez la levure dans de l’eau tiède (prise sur les 500 ml) avec le sucre. Laissez le temps à la levure d’agir quelques minutes.
  • Versez la farine le sel et l’huile dans un bol. Faites un puits et ajoutez le mélange eau / levure /sucre.
  • Ajoutez ensuite le reste de l’eau et pétrissez votre pâte (tout à fait possible à la main, 10 à 15 minutes environ).
  • Laissez reposer dans le bol couvert d’un torchon propre pendant environ une heure, jusqu’à ce que la pâte double de volume.
  • Partagez la pâte en 4 morceaux sur un plan huilé ou fariné. Formez vos baguettes et déposez-les sur une plaque de cuisson. Si vous n’avez pas de moule à baguettes, faites des plis dans votre papier cuisson pour séparer les quatre pâtons.
  • Laisser lever encore 1 heure environ. Badigeonnez d'eau tiède au pinceau ou avec vos mains, et ajoutez les graines de nigelle.
  • Placez un bol d’eau dans le bas du four, enfournez à 230˚C pendant 5 minutes et 20 minutes à 200˚C.

Bon appétit, et à la semaine prochaine pour un nouveau rendez-vous gourmand !