Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les Juifs d'Algérie et la Terre d'Israël, une publication de Morial

11 July 2018 | 204 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Les Juifs d'Algérie et la Terre d'Israël*, une publication de Morial

Par-delà l’histoire millénaire des Juifs d’Algérie et de leur exode à la suite de l’indépendance du pays en 1962 qui a entraîné la disparition complète de cette belle communauté de sa terre ancestrale, l’objet de cette étude intéressante est de s’inscrire en faux contre une opinion répandue, à savoir la faible participation du judaïsme algérien à l’entreprise sioniste et à l’édification de l’Etat d’Israël.

Si, tout au long de l’occupation arabo-musulmane de la terre d’Algérie, les Juifs eurent à subir le statut infamant de la dhimma, ils connaîtront la liberté avec la conquête française et l’acquisition collective de la nationalité française grâce au décret Crémieux de 1870.

Une étude très étonnante due au professeur israélien Yossef Charvit de l’université Bar-Ilan, révèle un épisode peu connu de la campagne de dénigrement des Juifs d’Algérie : Le « mauvais procès » fait aux Juifs d’Algérie à Jérusalem en 1963. Sur une idée de Moshé Sharett, alors directeur de l’Agence Juive, un « procès » s’est tenu, le 23 janvier 1963 au Beit Ha’Omanim. Un tribunal, présidé par Shalev Guenossar, examina, devant une centaine de participants, l’accusation de « n’avoir pas immigré en masse en Israël après la déclaration d’indépendance de l’Algérie en 1962 ». Cette étrange procédure se déroulait avec la participation d’avocats : pour l’accusation : maître André Narboni, président de la Fédération Sioniste d’Algérie et maître A. Matalon. Pour la défense : maître Shlomo Cohen Tsidon et maître A. Barukh. Les accusés et leurs défenseurs réussirent à démontrer que contrairement aux idées reçues, l’alyah des Juifs algériens avait été conséquente.

On trouve également dans ce précieux recueil des textes sur la participation des Juifs algériens  à la guerre d’Indépendance d’Israël, sur les mouvements de jeunesse juifs et sur les objectifs de l’association Morial fondée en 1995. Des portraits illustrés de personnalités marquantes d’Algérie qui ont choisi Israël, sont proposés.

Original et intéressant.

Jean-Pierre Allali

(*) Publication de Morial. 111, avenue Victor Hugo. 75784. Paris Cedex 16. Avril 2018. Prologue de Serge Dahan. Postface du Grand rabbin René Samuel  Sirat.