Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lecture de Jean-Pierre Allali - Médéa, Médée, une enfance en Algérie, de Jean Bensimon

25 July 2018 | 129 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
|
03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Pages

Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Pages

Médéa, Médée, une enfance en Algérie*, de Jean Bensimon

Un homme se penche sur son passé. Bien que né à Alger, l’auteur a vécu à Médéa dans la région du plateau du Titteri où son père occupait les fonctions de payeur du Trésor. Il se souvient de son enfance, de sa mère, malade, de leurs voisins et amis, les Chemla, du notaire, Monsieur Serror, du minotier Bismuth, du boulanger Bensaïd, du ferblantier Zmirou, du coiffeur Caruso, du docteur Ben Mérabet, de ses copains, les frères Mansour, Khaled et Mohamed, de Robert, de Jacky et de Paul avec lesquels il disputait de belles parties de football et de sa voisine, Colette Lalouette. Sans oublier la femme de ménage, Zohra. C’était le temps des fortes chaleurs, de la sieste obligatoire et des lectures enfantines. Le temps aussi du hammam, bain maure, où il accompagnait sa mère. Et le temps des jeux de noyaux d’abricot ou des séances aux cinémas, le Rex et le Mondial. Et, à l’adolescence, le scoutisme, avec les E.I.F.

On découvre aussi la synagogue de Médéa et les offices qui y étaient organisés sous l’autorité du rabbin Tordjman.

Très jeune, Jean Bensimon réalise que ses parents ne s’entendent pas, que le couple qu’ils forment est mal assorti. Il décrit sa mère comme très colérique et raconte les nombreuses scènes de ménage auxquelles il assistait. Il avoue qu’il ne l’aimait pas beaucoup . « Mon désamour avait commencé tôt pour perdurer »

Adulte, l’auteur cherchera à faire traduire les nombreuses imprécations en langue arabe que sa mère utilisait. Il y parviendra.

Par-delà le récit familial et personnel, cet ouvrage donne un éclairage sur la vie des Juifs en Algérie, devenus français à part entière grâce au décret Crémieux de 1870. Ce qui n’empêcha pas, en 1934, le terrible pogrome de Constantine.

Original.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Orizons. 2018. 184 pages. 20 €.