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Publié le 31 Mars 2014

Le hashtag « # Israël doit disparaître, car », sujet de discussion le plus populaire devant l’analyse des élections municipales

Par Sacha Reingewirtz, Président de l'UEJF

Dimanche 30 mars 2014 au soir, sur Twitter, le sujet de discussion le plus populaire devant l’analyse des élections municipales était le hashtag « # Israël doit disparaître, car ». Sous ce mot clef, surgissent des messages antisémites en chaîne :

« #Israëldoitdisparaîtrecar mon four est en panne », « #Israëldoitdisparaîtrecar c’était le dernier souhait d’Hitler » ; « #Fucklesjeufs #Niquelesfeujs #Israëldoitdisparaîtrecar c’est des feujs » …

Ils voudraient nous faire croire que l’antisionisme n’est pas antisémite. Ce soir, pourtant, Twitter prouve le contraire. Comment l’appel au meurtre de masse de la moitié des Juifs du monde peut-être autre chose qu’une idéologie antisémite ?

Twitter n’est pas seulement un catalyseur, c’est aussi un révélateur. Twitter fait apparaître incontestablement la mécanique secrète de l’antisionisme.

Déjà, un comité d’accueil à Paris 8 voulait faire disparaître l’UEJF et Israël de l’Université.

On voit bien la différence entre la critique de la politique d’Israël, qui peut être légitime, et l’antisionisme, idéologie radicale qui procède de la haine.

Prenons ces 140 caractères, fois mille, fois dix mille, au sérieux. Prenons garde du danger que représente la contamination antisioniste sur Internet et sur les campus.

L’an dernier, l’UEJF avait obtenu l’interdiction des tweets racistes et antisémites. Dès l’apparition du hashtag «#Israëldoitdisparaitrecar », l’UEJF a immédiatement signalé aux services de Twitter, qui viennent de le faire disparaître des tendances d’actualité.