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Publié le 5 Mars 2013

Netanyahu à l’AIPAC : « Les mots ne suffiront pas à eux seuls, à arrêter l’Iran »

 

Par Zach Pontz – Algemeiner

Adaptation française : Hanna Lévy, pour Israël Chronique en Ligne

 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a couronné la séance plénière du matin du deuxième jour de l’AIPAC en confirmant son engagement à empêcher l’Iran d’acquérir la capacité de construire une arme nucléaire.

 

S’exprimant par vidéoconférence depuis Jérusalem, il a déclaré que la République islamique « n’avait toujours pas franchi la ligne rouge que j’ai dessinée à l’Organisation des Nations Unies en septembre dernier, mais elle s’apprête à franchir cette ligne très rapidement. Nous ne pouvons pas permettre à l’Iran de franchir la ligne rouge ».


En ce qui concerne les sanctions, Netanyahu a reconnu qu’elles paralysaient l’économie iranienne, mais a déclaré qu’elles ne dissuadaient pas les dirigeants iraniens de « grincer des dents et aller de l’avant » avec son programme d’armement nucléaire. Il était tout autant sceptique à propos des tentatives diplomatiques : « Les mots ne suffiront pas à eux seuls, à arrêter l’Iran. Les sanctions n’arrêteront pas l’Iran. Elles doivent être couplées à une menace militaire précise ».


Netanyahu s’est excusé de ne pouvoir assister en personne à la conférence, en disant qu’il avait des affaires importantes à régler – telles que la formation d’un nouveau gouvernement. Cela a provoqué rire et applaudissements de l’auditoire, mais le discours a pris un ton plus sérieux lorsque Netanyahu a parlé de la visite du Président américain, Barack Obama, en Israël, qui aura lieu dans le courant de ce mois.


« La première chose qu’aura à faire mon nouveau gouvernement, c’est d’accueillir chaleureusement le Président Obama en Israël », a-t-il dit.


« Le Président et moi, nous avons convenu de concentrer nos discussions sur trois questions principales, l’Iran, la Syrie et la paix avec les Palestiniens », dont il a dit qu’Israël « voulait désespérément », mais pas au prix de la sécurité d’Israël. « Cela doit être une paix défendable, dans cet environnement, une paix que vous ne pouvez pas défendre ne tiendra pas plus de 5 minutes ».


« Nous nous sommes retirés du Liban et de Gaza et nous avons obtenu la terreur », a déclaré M. Netanyahu. « Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise une troisième fois ».

 

Tout comme le programme nucléaire iranien, la guerre civile en Syrie, pose un nouveau problème : la possibilité que des armes chimiques et biologiques se retrouvent entre les mains d’organisations terroristes comme le Hezbollah. « Ils sont comme une meute de hyènes se nourrissant d’une carcasse », a-t-il dit, se référant à des groupes terroristes qui ont commencé à essaimer autour de caches d’armes en Syrie, « et la carcasse n’est même pas encore morte ». Il a déclaré qu’Israël restera vigilant, mais il n’a pas mâché ses mots. « Le danger que ces armes tombent entre les mains de groupes terroristes est bien réel ».

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