BlogDuCrif - Le Centre Pompidou revisite l'Avant-garde russe à Vitebsk

06 Juillet 2018 | 369 vue(s)
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Actualité

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

"Nous avons le courage de penser que l'avenir nous appartient", écrivait Marc Chagall à propos de l'école d'art populaire de Vitebsk qu'il crée en 1918. Lui, et quelques uns des plus grands artistes russes de cette époque post-révolutionnaire où, en effet, l'avenir semblait appartenir aux audacieux, sont ici à l'honneur.

L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’avant-garde russe, de 1918 à 1922, prend pour cœur l’œuvre de trois de ses figures emblématiques : Marc Chagall, El Lissitzky, Kasimir Malévitch. À travers un ensemble inédit de deux cent cinquante œuvres et documents, cette manifestation éclaire pour la première fois les années où, loin des métropoles russes, l’histoire de l’art s’écrit à Vitebsk.

L'exposition s'ouvre d'abord sur un ensemble formidable d'oeuvres de Marc Chagall que le visiteur a peut-être eu l'occasion de découvrir dans la collection permanente du Centre Pompidou ou au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris.

Au lendemain de la Révolution russe, la faveur d’une loi abrogeant toute discrimination nationale et religieuse confère à Marc Chagall, artiste juif, un statut de citoyen russe à part entière. Chagall connaît alors une ivresse créative alors qu'il s'installe dans la ville de Vitebsk.

Chagall se sent dans l’obligation de venir en aide aux jeunes Vitebskois en mal d’un enseignement artistique, de soutenir ceux qui, comme lui, sont d’extraction modeste et d’origine juive. Lui vient alors l’idée de créer dans sa ville une école d’art révolutionnaire, ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite. Ce projet, qui inclut aussi la création d’un musée, incarne parfaitement les valeurs bolcheviques ; il est validé en août 1918 par Anatoli Lounatcharski, chef du commissariat du peuple à l’instruction publique. Un mois plus tard, il nomme Chagall commissaire aux beaux-arts, avec pour première mission d’organiser les festivités du premier anniversaire de la révolution d’Octobre. 

Le Centre Pompidou a choisi de regrouper les oeuvres de Marc Chagall dans les premières salles de l'exposition. Le visiteur promène ainsi son oeil au milieu des scènes de vie juive, des chèvres renversées, et des amants enlacés en promenade au dessus de la ville. 

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Marc Chagall, Esquisse pour Pourim (1916-1917)

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Marc Chagall, Au dessus de la ville (1917)

L'exposition met également en lumière la rivalité artistique qui existe entre Marc Chagall et Kasimir Malévitch, une rivalité qui poussera d'ailleurs Chagall à quitter définitivement l'école de Vitebsk et à laisser les idées suprématistes largement s'y établir. La seconde partie de l'exposition est d'ailleurs consacrée aux oeuvres suprématistes de Malévitch et d'El Lissitzky notamment. Le visiteur y découvre les formes géométriques et les constructions de l'espace imaginées par cette école artistique en devenir.

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Kasimir Malévitch, Alpha (1923 / 1978)

A la fin du parcours, on prend plaisir à retrouver Marc Chagall, désormais installé à Moscou, et à découvrir les maquettes et projets de décors pour le Théâtre juif de Moscou. Marc Chagall réalisera notamment la plupart des décors des pièces du dramaturge Sholem Aleikhem.

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Marc Chagall, Etude pour L'Introduction au théâtre de chambre juif (1920)

Construite chronologiquement, l'exposition, si elle ne crée pas de suprise avec une scènographie confortable et logique, permet de mieux appréhender l'histoire de l'Avant-garde russe et de redécouvrir la poésie et le génie du travail de Marc Chagall. 

En savoir plus sur l'exposition Chagall, Malevitch, Lissitzky : l’avant-garde russe à Vitebsk (juqu'au 16 juillet 2018)

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