Président
Souviens-toi du 9 janvier 2015. C’était un vendredi ; Il est 13h et en cette veille de Shabbat, les derniers clients finissent leurs courses à l’Hyper Cacher de Vincennes quand une fusillade éclate. Les coups de feu résonnent dans tout le quartier. Une terrifiante prise d’otages est en cours à l’intérieur du supermarché cacher de l’est parisien.
En quelques minutes, le quartier est bouclé, le RAID et la BRI sont sur place et des hélicoptères survolent la zone. Les négociations avec le terroriste s’engagent et commencent alors des heures d’angoisse et d’inquiétude pour les proches de tous ceux retenus en otage mais aussi pour l’ensemble de la communauté juive, les yeux rivés sur les chaines infos et les oreilles collés aux postes de radio.
Quatre heures plus tard, l’assaut est donné et le terroriste est abattu.
Une partie des otages se précipite à l’extérieur. Ils sont immédiatement pris en charge.
A l’intérieur quatre corps sans vie. Trois clients et un employé du magasin froidement exécutés par le terroriste dès le début de la prise d’otage :
Philippe BRAHAM, 45 ans ; Yohan COHEN, 20 ans ; Yoav HATTAB, 21 ans ; François-Michel SAADA, 64 ans ; Tous les quatre lâchement assassinés au seul motif qu’ils étaient juifs.
Après le meurtre d’Ilan HALIMI et le massacre d’OZAR HATORAH, la haine antijuive frappait une nouvelle fois en France, venant renforcer le sentiment de solitude et d’abandon qui nous avait envahi après une hausse inédite des actes et des violences antisémites dans notre pays.
Une nouvelle fois les Français juifs ressentent ce sentiment angoissant de vivre un destin à part dans leur propre pays, loin de la solidarité de leurs compatriotes.
Depuis les attentats de novembre 2015, ce sentiment change mais nous restons lucides car nous savons que nous demeurons des cibles privilégiées pour les terroristes islamistes. Au moins nous ne sommes plus des cibles dans l’indifférence.
N’OUBLIE PAS…
Comment pourrai-je oublier, ne fusse qu’un instant les visages et les noms de Yohan, Philippe, François-Michel et Yoav ? Comment oublier qu’ils ont été assassinés au seul motif qu’ils étaient juifs ? Comment oublier qu’ils ont été les victimes de la barbarie, du terrorisme islamiste et de la haine antisémite ? Comment oublier la douleur de leurs familles meurtries à jamais ?
Je n’oublie pas. Car je veux rester vigilant et me souvenir pour combattre toutes les formes de l’antisémitisme et de la haine.
Je n’oublie pas. Car celui qui oublie se condamne à revivre l’impensable.
Je n’oublie pas. Car les oublier serait les tuer une seconde fois.
Je n’oublie pas. Car c’est un moment de notre histoire collective qui doit rester inscrit dans la mémoire de la nation Française et dans l’histoire du peuple juif.
Pour marquer, se souvenir et ne pas oublier les victimes de l’attentat contre l’Hyper cacher, le CRIF organise le 9 janvier prochain à 19 h, une cérémonie d’hommage et de recueillement aux côtés des familles des victimes et de ceux retenus en otage.
Chacun(e) pourra se recueillir, allumer les bougies du souvenir et exprimer sa solidarité.
Soyons nombreux, le mardi 9 janvier 2018 devant l’hyper cacher de la porte de Vincennes. En cette date anniversaire, venons témoigner et dire que nous n’oublions pas et que nous n’oublierons jamais Philippe Braham, Yohan Cohen, Yohav Hatab et François Michel Saada victimes de la haine anti juive et du terrorisme islamiste.
SOUVENONS-NOUS ET N’OUBLIONS PAS.
Francis Kalifat
Toutes les informations sur le rassemblement du 9 janvier, devant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes : ICI
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#Culture - Une exposition à Amiens réunit des fiches de la préfecture sur les Juifs en 1942
L’exposition “Être juif dans la Somme” est présentée jusqu’au 18 février à la bibliothèque universitaire du campus de la Citadelle, à Amiens.
La vie de 40 Juifs amiénois résumée sur des fiches ont ainsi été redécouvertes par l’historien américain David Rosenberg.
Les fiches d’identification présentées dans cette exposition comportent le nom, date de naissance, lieu de naissance des parents et conjoints, nom de tout enfant au-dessus de 15 ans. Au verso, figurent aussi les empreintes digitales.
Ces fiches créées en juin 1942 au commissariat central de police à Amiens, et dans les sous-préfectures et mairies pour le reste de la Somme, ont été centralisées à la préfecture de la Somme.
Pour David Rosenberg, ces fiches sont une réelle avancée pour la connaissance de l’histoire de la Shoah dans la Somme.
Source : https://bit.ly/2RPnOut
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#Shoah - Deux Justes toulousains honorés pour leur action durant la seconde Guerre mondiale
Les Toulousains Raymonde et Roger Fontaneau ont été officiellement honorés du titre de Juste parmi les nations, par Yad Vashem. Raymonde a également été élevée au grade de Chevalier de la Légion d'honneur.
En effet, en 1944, le couple Fontaneau a accueilli et sauvé de la déportation Rachel Sattinger et ses enfants Colette et Gérard. Des enfants, qui, sept décennies plus tard, ont décidé d'honorer l'acte de courage de leurs bienfaiteurs.
Cette cérémonie fut aussi l'occasion pour les intervenants de rappeler que l'antisémitisme est toujours d'actualité.
Source : http://bit.ly/2BuzoRo
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#Antisemitisme - Des arbres à la mémoire d’Ilan Halimi profanés
Alors que nous commémorons aujourd’hui les 13 ans jour pour jour du décès d’Ilan Halimi, la profanation est intervenue alors qu'une cérémonie d'hommage devait avoir lieu sur place.
Des arbres plantés en souvenir du jeune homme ont été sectionnés à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne. La mairie annonce qu’elle va porter plainte. Christophe Castaner s’est rendu sur place.
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#Hommage - A la mémoire d’Ilan Halimi, 13 ans après nous nous souvenons
Après avoir été enlevé puis séquestré dans un immeuble de Bagneux pendant plus de trois semaines, Ilan Halimi sera retrouvé le 13 février 2006, nu, bâillonné et menotté, agonisant le long des voies ferrées du RER C, dans le département de l'Essonne. Il décédera lors de son transfert à l'hôpital.
Assassiné parce que Juif, le souvenir de Ilan Halimi restera éternellement dans les mémoires de chacun.
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#Communiqué #Crif - Le Crif appelle au sursaut national face à l'antisémitisme
Communiqué du Crif - 12 février 2019
La hausse de 74% des actes antisémites en 2018, annoncée par le Ministre de l'Intérieur, traduit une inquiétante libération de la haine anti-juive.
Portraits de Simone Veil profanés avec des croix gammées, bosquet à la mémoire d'Ilan Halimi vandalisé, tag JUDEN sur une vitrine de magasin à Paris ... les derniers jours témoignent à eux seuls de la banalisation et de la violence de l'antisémitisme dans la France de 2019.
Le Crif rappelle que ces statistiques n'incluent ni les actes n'ayant pas donné lieu à un dépôt de plainte, ni les propos antisémites sur Internet. Ils ne reflètent donc que très partiellement la réalité de « l'antisémitisme du quotidien » auquel font face les Français juifs.
Le Crif s'inquiète de la violence de l'antisémitisme sur les réseaux sociaux qui contribue à l'enracinement de l'antisémitisme et du conspirationnisme dans les mentalités des jeunes générations.
Pour le Crif, les plans généraux de lutte contre les haines semblent malheureusement inefficaces. Il convient désormais d'apporter des réponses ciblées à chacune des haines qui déchirent notre société.
Le Président du Crif Francis Kalifat appelle "à un sursaut national contre l'antisémitisme. Il rappelle qu'au-delà d'être une menace pour les Juifs, l'antisémitisme constitue un signal de l'affaiblissement démocratique de notre pays. A la veille de l'anniversaire de l'assassinat d'Ilan Halimi, le Crif espère un sursaut salutaire de la société française pour briser le mur d'indifférence qui entoure l'antisémitisme."
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#Terrorisme #Hommage - Le terrorisme a encore frappé. Le caractère terroriste du meurtre de la jeune Ori, une israélienne de 19 ans, a été confirmé. Le suspect, un Palestinien de Hébron, a été arrêté. La colère se mêle à notre peine. Nous adressons nos pensées émues à la famille, frappée par l'horreur du terrorisme.