Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali : dictionnaire critique à l'usage des incrédules, par Albert Memmi (*)

12 Juin 2017 | 109 vue(s)
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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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La réédition de cet ouvrage paru en 2002 est une excellente nouvelle, car, comme le souligne avec pertinence l’auteur, « les turbulences que j’y décrivais, loin d’avoir disparu, se sont aggravées ». Et, dans une nouvelle préface, il ajoute : « La violence, que l’on croyait légèrement assoupie, déferle à nouveau. La liberté d’expression repasse pour un crime, puni comme tel ».

Albert Memmi est conscient qu’en faisant feu de tout bois et en ne ménageant pas ses éventuelles critiques quand il les estime nécessaires, il ne se fera pas que des amis. Car « on ne touche pas aux béquilles des gens ». Mais face à ce qu’il considère comme une « nouvelle vague d’aliénation spirituelle », le grand écrivain anti-colonialiste a choisi de parler.

Son dictionnaire est présenté sous forme alphabétique, d’Absolu à Zélotes en passant par Athée, Blasphèmes, Culture, Fanatiques, Identités, Islam, Juifs, Libertés, Morale, Racisme, Religion, Sexe et Violence et bien d’autres thèmes.

L’article « Juifs » est sous-titré : Élection ou malédiction ? Et Memmi de s’écrier : « Pauvres Juifs ! Ceux qui les accusent d’aimer l’argent ou le pouvoir se trompent, ils sont surtout préoccupés de survivre. »

L’auteur consacre une série de rubriques à des portraits de personnages choisis : Bossuet, le vigile de la foi, Freud (  Rationaliser l’irrationnel) , Lacan, le Salvador Dali de la psychanalyse, Marx ( L’utopie pervertie), Nietzsche ( Jusqu’où l’on peut penser) , Spinoza (Penser contre son groupe) et Voltaire ( Le bon sens philosophique).

Une belle contribution à l’histoire des idées et des hommes.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions du Félin. Mai 2017. 544 pages. 13€