Blog du Crif - Commémoration des attentats de l'Hyper Cacher à Sarcelles

09 Janvier 2023 | 295 vue(s)
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Actualité

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Pages

Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Le Crif, représenté par Ariel Amar et René Taïeb, était présent à la cérémonie de commémoration des attentats de l’Hyper Cacher, et à la Mémoire de Yohan Cohen, à Sarcelles le 8 janvier 2023. Ci-dessous le discours prononcé par Ariel Amar à cette occasion.

 

"Chère famille Cohen, 

Chère famille Hattab, 

Chère Madame Rosa Bittoun, 

Monsieur le Sous-préfet,

Madame l’Ambassadrice,

Monsieur le Député,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Grand-Rabbin,

Monsieur le Président du Consistoire central de France,

Madame la Conseillère régionale,

Monsieur le délégué du CRIF,

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,

 

Voilà déjà huit ans que je me suis rendu Porte de Vincennes dès la prise d’otage à l’Hyper Cacher.

Voilà déjà huit ans que Yohan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Braham et François-Michel Saada Z’L, ont été assassinés parce que Juifs, parce qu’Israël, parce que républicains, parce qu’amalgames et parce que n’importe quoi.

Voilà déjà huit ans que je vous ai accompagné aux obsèques à Givat Shaul, à Jérusalem.

J’ai observé votre dignité et votre souffrance, sachez que votre souffrance est aussi la nôtre, toujours aussi présente.

Leur Mémoire restera à jamais gravée dans nos cœurs et dans l’Histoire de France.

Aujourd’hui en France et en Europe l’antisémitisme gagne du terrain, l’antisionisme fait des ravages.

La parole antisémite se décomplexe, elle se libère, elle tue.

Dans bien des milieux, en France, le simple fait d'être désigné comme Juif, nous colle une cible dans le dos.

Pire encore, des « irresponsables politiques », n’hésitent pas à importer des conflits et des causes qui les dépassent et dont ils ont une méconnaissance totale.

Les raccourcis et les amalgames sont leur fonds de commerce.

Peu leur importe l’exacerbation de la tension sociétale ici en France, les conséquences sont désastreuses.

On vient chercher des Juifs chez eux, je pense bien-sûr à Mireille Knoll, à Sarah Halimi, et je pense également aux enfants qu’on est venu tuer à Toulouse dans leur école.

Cela fait mal à dire, mais aujourd’hui en France des Juifs ont peur parce qu’ils sont nés Juifs.

C’est tout simplement insupportable !

La parole du Crif a toujours été pondérée, réfléchie, clairvoyante et avant-gardiste.

On nous traite de paranoïaques, nous le sommes peut-être un peu, mais nous avons toutes les raisons de l’être.

Savez-vous que dans les écoles juives ici en France, les enfants qui passeront leur bac, cette année, n’auront jamais connu l’insouciance en arrivant à l’école ou à la synagogue, sans protection militaire ou policière,  ̶  imaginez le traumatisme !

Les Juifs ne sont pas les seules cibles, dès la séquence d’attentats qui a frappé la France les 7, 8 et 9 janvier 2015 nous avions clairement compris que les Juifs ne seraient désormais plus les seules cibles du terrorisme islamiste.

Le terrorisme est aveugle, chaque citoyen est désormais une cible, tous les attentats qui ont suivi depuis nous le prouvent ; le Bataclan, la Promenade des Anglais, Magnanville, Saint-Étienne du Rouvray, la Basilique de Nice, Samuel Paty… la liste est trop longue pour que je puisse tous les citer dans le temps qui m’est imparti.

Pour autant, nous ne perdrons ni notre Humanité, ni notre désir de fraternité.

Les commémorations demeurent essentielles, car il faut rappeler la mémoire de nos disparus mais c’est aussi, une injonction qui nous est faite pour poursuivre le combat, en travaillant, tous ensemble, à ce que ces drames ne se reproduisent plus, en travaillant, tous ensemble, pour faire société.

Les pouvoirs publics ont déjà beaucoup fait et nous voulons croire qu’ils feront plus encore.

Pour notre part nous faisons preuve de résilience et nous continuerons, à nous projeter un avenir en France, en développant des projets comme les centres du judaïsme qui fleurissent à Paris, à Levallois, à Boulogne, et ailleurs en France.

J’en profite pour saluer M. René Taieb du comité directeur du Crif qui ne ménage pas ses efforts pour aider et dynamiser le tissu associatif et communautaire dans le Val-d’Oise.

Sachez qu’au Crif nous continuerons sans relâche à lutter contre toutes les formes d’antisémitisme et d’antisionisme tant qu’il y aura, en France, des Juifs qui seront obligés de raser les murs pour se sentir en sécurité.

Nous le devons aux victimes, nous le devons à leur famille et nous le devons à la France."

Ariel Amar 

Découvrez l'intégralité du discours d'Ariel Amar en vidéo

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