Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël

Blog du Crif - De quoi cette lâcheté est-elle le nom ?

11 Avril 2022 | 408 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Pages

Opinion

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

Pages

Un grand quotidien du soir a rendu compte du récent attentat terroriste qui a fait 3 morts et 15 blessés en plein centre de Tel Aviv en ces termes :

« En Israël, au moins deux morts dans une attaque  à Tel-Aviv, l’assaillant(sic) tué par les services de  sécurité israéliens ».

Un « assaillant » selon le Larousse est une « personne qui donne l'assaut à l'ennemi ou à ses positions. »

Sauf à considérer les paisibles consommateurs des terrasses de café de Tel Aviv comme des militaires au combat, le terme est inapproprié.

Ce sont les terroristes qui frappent sans discernement des civils, qu’ils soient rassemblés sur une terrasse de café à Paris ou à Tel Aviv.

Pourquoi ne pas les nommer tels ?

Les tueurs de civils israéliens auraient-ils un statut particulier ?

Sans aucun doute pour les mouvements islamistes palestiniens Hamas et Jihad islamique qui ont « célébré » ce massacre.

Mais pour un grand quotidien français, de quoi cette lâcheté est-elle le nom ?

 

Marc Lévy

Représentant du Crif en Israël