Lu dans la presse
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Publié le 29 Avril 2021

France - Attaque à Rambouillet : Stéphanie Monfermé recevra la Légion d’honneur

La victime de l’attaque du commissariat, fonctionnaire de police de 49 ans, sera décorée à titre posthume vendredi, lors d’un hommage national.

Publié le 29 avril dans Le Point

lle est tombée sous les coups de Jamel Gorchene. À Rambouillet, dans les Yvelines, l'attaque contre le commissariat qui a causé la mort de Stéphanie Monfermé, fonctionnaire de police de 49 ans, a choqué tous les esprits. Après son assassinat et les hommages déjà rendus par la commune et ses habitants, la quadragénaire recevra la Légion d'honneur à titre posthume. Elle sera décorée par Jean Castex, vendredi 30 avril, à l'occasion d'une cérémonie d'hommage national, a fait savoir Matignon. Le Premier ministre présidera cet hommage depuis Rambouillet.

Il doit prononcer un discours avant de remettre la Légion d'honneur à titre posthume à la victime, à quelques mètres du commissariat où elle a été mortellement agressée au couteau vendredi dernier, en début d'après-midi.

Emmanuel Macron assistera aux obsèques privées de la fonctionnaire

Lors de cette cérémonie d'hommage, Jean Castex sera accompagné du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, de la ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, de la ministre de la Ville, Nadia Hai, et du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

La victime doit également être citée à l'ordre de la nation. Emmanuel Macron doit pour sa part assister jeudi aux obsèques privées de Stéphanie Monfermé. L'assassinat de cette agente administrative du commissariat a soulevé un vif émoi dans le pays, venant s'ajouter à la décapitation de l'enseignant Samuel Paty il y a six mois et à la tuerie de la préfecture de police de Paris en octobre 2019. L'auteur de l'attaque, Jamel Gorchene, un ressortissant tunisien de 36 ans titulaire d'une carte de séjour, a été tué par les tirs d'un policier.

Ce chauffeur-livreur était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignements et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe État islamique (EI) à s'attaquer aux forces de l'ordre. Selon le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, l'auteur, dont la radicalisation était « peu contestable », présentait « certains troubles de la personnalité ».

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