Le billet de Jack Lang - En réponse au billet de Georges Benayoun

27 Novembre 2023 | 219 vue(s)
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Actualité

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

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Dans son billet publié le 20 novembre sur le site du Crif, Georges Benayoun, s’adressant à ses « amis artistes de la Marche Pour La Paix », mentionne l’Institut du monde arabe, que j’ai l’honneur de présider depuis 2013.

Son propos porte le sceau d’une émotion sincère, d’une colère légitime face aux massacres du 7 octobre et d’un talent qui le caractérise depuis tant d’années. Et il ne s’agit nullement de contester ici sa liberté d’expression, ni de débattre sur le jugement qu’il porte sur la tenue de cette Marche.

Mais enfin, puisqu’il met en cause l’Institut du monde arabe, il me revient d’apporter une réponse la plus honnête et factuelle possible.

Loin d’être « un lieu de pouvoir, d’intrigues et de dissimulation », l’Institut du monde arabe est un lieu de culture, de partage et de découverte. Une porte plutôt qu’un mur. Un pont plutôt qu’un fossé. Un Institut qui a accueilli de magnifiques expositions, sur les Juifs d’Orient notamment, comme elle héberge depuis le mois de mai une exposition sur la Palestine, la Palestine littéraire de Jean Genet, celle contemporaine de jeunes artistes et photographes de Gaza.

Georges Benayoun affirme que notre Institut est financé « en grande partie par la Ligue arabe ». C’est faux et depuis de bien nombreuses années. Le budget de l’Institut est financé par le ministère des affaires étrangères, abondé par des recettes de billetteries ou des dons de mécènes.

« L’équivalence » entre ces deux lieux que sont l’Institut du monde arabe et le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme semble le heurter, comme si le premier de ces lieux était indigne à ses yeux pour constituer le point de départ d’une marche pour la paix.

J’ai posé la première pierre de l’Institut du monde arabe au début des années Mitterrand. J’ai œuvré pour que le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme puisse s’installer dans un des plus beaux palais du Marais, grâce à un financement exceptionnel du ministère de la culture dont j’assurais la charge à l’époque.

Nos deux institutions travaillent d’ailleurs main dans la main depuis de nombreuses années, accueillant des jeunes citoyens de toutes les confessions, lors de nombreux événements et ateliers de création. Nous avons par exemple lancer un outil pédagogique innovant le 9 juin 2021 : la mallette numérique « Culture(s) en partage ».

Elle couronne quinze années d’un partenariat liant les deux institutions à travers un objectif commun : jeter des ponts entre les cultures juives et musulmanes pour lutter contre les préjugés.

Le choix de la culture n’est jamais la division. Le choix de la paix n’est jamais un renoncement.

 

Jack Lang, Président de l'Institut du monde arabe (IMA)

 

 

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