Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier - La tartuferie du Conseil des Droits de l’homme

14 Novembre 2022 | 139 vue(s)
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Actualité

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

Pages

Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Pages

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a frappé de nouveau, avec un rapport de la « Commission Pillay » particulièrement violent contre Israël. Le coup était prévu. Que pouvait-on espérer d’une commission dont la Présidente, l’avocate sud-africaine d’origine tamoule, Navi Pillay, alors Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, avait déclaré en 2014 que l’armée israélienne prenait plaisir à tirer sur les enfants palestiniens pendant qu’ils jouaient et dont l’un des deux autres membres, l’architecte indien Milton Kothari avait déclaré  que le lobby juif contrôlait les médias et se demandait pourquoi Israël continuait d’être membre des Nations Unies ?

Cette Commission d’enquête, issue d’un vote du Conseil en mai 2021 (24 voix pour, 9 contre, 14 abstentions dont la France), est unique dans son genre car elle est permanente (« open ended… ») et englobe l’ensemble des territoires des deux côtés de la « ligne verte ». Le rapport présenté à l’Assemblée Générale de 27 octobre demande la fin immédiate des implantations et de l’occupation de Jérusalem Est, et, en cas de refus (probable….), de poursuivre les responsables devant la Cour Internationale de Justice. Ce qui tombe bien, puisque l’Ambassadrice des îles Fidji, Mme Khan, qui présidait le Conseil des Droits de l’Homme quand la Commission d’enquête a été créée, vient d’être nommée Procureur adjointe près de cette Cour…

La commission d’enquête ne connait d’exactions que par les Israéliens. Signalant d’un mot à regret qu’Israel s’était retiré de Gaza en 2005, elle compte au dounam près les terres qui avaient enlevées aux Gazaouis par l’installation des « colonies ». Elle précise que, même si « les autorités de facto » (merveilleuse litote pour éviter « Hamas », mot banni du rapport), ont « assumé certaines fonctions de gouvernance en 2007 (!) », l’occupation persiste puisque Israël contrôle l’espace aérien et les frontières. Le refus de reconnaitre Israël, les appels à la haine, les attentats, les vies sauvées par la barrière de sécurité, les missiles, rien de  cela n’existe. Dans le plus pur style woke, la Commission insiste sur les «violences sexistes» commises par les Israéliens contre les femmes palestiniennes, sans mentionner les « crimes d’honneur » qui ensanglantent la société palestinienne.

Les membres de la Commission Pillay se sont dressés sur leurs ergots quand leur rapport a été qualifié de biaisé, notamment par le Président Biden. Comment oser suspecter leur impartialité ?

On voudrait penser que ce qui est exagéré est insignifiant. Depuis Goebbels, nous savons qu’il n’en est rien. Les mots restent. Qui se souvient  aujourd’hui que le texte originel de l’ONU parlait de se retirer « de » territoires et non pas « des » territoires (traduction française biaisée du texte original anglais)? La notion d’occupation illégale s’est banalisée. Celle d’apartheid (par rapport aux Arabes israéliens), aujourd’hui martelée, est en train de s’incruster, malgré son absurdité. La délégitimation d’Israël par les mots est une entreprise organisée et le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est un fer de lance de cette organisation.

Pourquoi les enquêteurs pour les territoires palestiniens occupés ont-ils été nommés alors qu’ils étaient connus pour leurs dispositions israélophobes ? Ainsi les rapporteurs spéciaux: le Sud africain John Dugard, l’Américain Richard Falk, le Canadien Michaël Lynk, aujourd’hui l’italienne Francesca Albanese. Ces postes exigent pourtant un minimum d’impartialité…

Est en cause la constitution de ce Conseil, dont les membres devraient être des modèles de l’universalité des Droits de l’Homme, mais en sont souvent les pires dévoyeurs: Cuba, Russie, Erythrée, Qatar, Somalie, Libye, Pakistan et Vénézuéla... Le repoussoir néocolonialiste y est facile à agiter, alors que les vrais criminels se ménagent entre eux.

Nos démocraties sont elles-mêmes inconcevablement laxistes : dans le comité des Droits des Femmes, l’Iran a été élu cette année avec 43 voix sur 53 votants. Quinze démocraties occidentales participaient à ce scrutin secret, cinq au moins ont donc voté en faveur de l’Iran. On espère que la France n’était pas l’une d’elles…

Mais il y a plus. Les marxistes savaient que dans les organisations, ce sont les secrétaires généraux qui détiennent le pouvoir quand le poste honorifique de Président n’est que transitoire. Il en est ainsi au Conseil des Droits de l’Homme: un Secrétaire général, le Français Eric Tistounet, tire dans l’ombre les ficelles depuis plus de quinze ans, sélectionnant les noms, favorisant les intervenants et les thèmes. Mr Tistounet est un ami de Jean Ziegler, dont l’empreinte sur les Droits de l’Homme à l’ONU a été profonde. Mr Ziegler est ce sociologue genevois qui a fondé le prix Khadafi des Droits de l’homme, a soutenu Garaudy, Castro, Robert Mugabe du Zimbabwe et tous les mouvements antiaméricains et antisionistes de la planète. On imagine vers où son coeur balance.

La révélation par une lanceuse d’alerte des instructions internes au Conseil a confirmé  l’influence de la Chine (envers qui Mme Bachelet, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, s’est révélée particulièrement docile) et l’obsession de Mr Tistounet contre UN Watch et son Directeur Général, l’admirable Hillel Neuer. Devant ces preuves, celui-ci a déposé une plainte auprès du Secrétaire Général de l’ONU, initiative exceptionnelle qui révèle à quel point le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est une organisation dysfonctionnelle.

René Cassin doit se retourner dans sa tombe.

RIchard Prasquier