Editorial du président
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Publié le 4 Juillet 2012

La famille Zeitouni a déposé plainte devant la justice française

Le parquet de Créteil a été saisi d’une plainte provenant des parents de Lee Zeitouni, cette jeune israélienne qui avait trouvé la mort à Tel-Aviv, écrasée le 16 septembre 2011 au petit matin par une voiture où se trouvaient M. Khayat et M. Robic, citoyens français qui sortaient d’une boîte de nuit. Non seulement les deux hommes ne s’étaient pas arrêtés pour lui porter secours, mais ils s’étaient enfuis le plus vite possible en France. Pendant de nombreux mois, l’entourage de Lee a espéré, malgré les mises en garde de leur avocat, GW Goldnadel et d’autres, que les deux coupables seraient extradés, bien que la loi française fût très claire à ce sujet : la France n’extrade pas ses nationaux dans un pays n’appartenant pas à l’Union européenne. 

Richard Prasquier

Les parents de Lee, à qui j’ai parlé à plusieurs reprises, sont des gens d’une simplicité et d’une hauteur morale hors du commun

Tant qu’aucune plainte n’avait été déposée en France, aucune action judiciaire n’était possible. Les deux responsables de la mort de Lee ont donc continué à vaquer à leurs occupations. Quoi qu’ils en aient prétendu il n’est pas sûr, à lire leurs démêlés divers avec la justice, qu’ils aient entamé une quelconque période de repentance….

 

La famille Zeitouni a donc mis beaucoup de temps pour déposer plainte en France. Ce fut une décision indispensable, mais difficile, facilitée en grande partie par la relation de confiance et d’amitié établie entre les parents et l’Ambassadeur de France, Christophe Bigot. Les parents de Lee, à qui j’ai parlé à plusieurs reprises, sont des gens d’une simplicité et d’une hauteur morale hors du commun.

 

Itzhik Zeitouni, le père, espère désormais que la justice française rendra un jugement conforme à la gravité du comportement des deux chauffards.

 

Richard Prasquier

Président du CRIF

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