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Publié le 21 Juillet 2025

Le Crif en action – À Lyon, le Crif Auvergne Rhône-Alpes rend hommage aux victimes du Vél d’Hiv et aux Justes de France

Dimanche 20 juillet 2025, à l’occasion de la cérémonie nationale d’hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et aux Justes de France, le Crif Auvergne Rhône-Alpes a pris part à une commémoration solennelle au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.
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Publié le 21 Juillet 2025

Retour sur la cérémonie de commémoration du 83e anniversaire de la rafle du Vél d’hiv et hommage aux Justes

Dimanche 20 juillet 2025, s’est tenue la cérémonie nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France, commémorant la rafle du Vél d’Hiv sous la présidence de Patricia Mirallès, ministre chargée de la Mémoire et des anciens combattants.
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Publié le 21 Juillet 2025

Le Crif en action – Commémoration du 83e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv et d'hommage aux Justes à Bordeaux

Devant plus de 250 personnes, s'est tenue dimanche 20 juillet 2025 à Bordeaux, la cérémonie de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux Justes de France. Cette cérémonie s'est déroulée au Fort du Hâ à Bordeaux, sous une fine pluie qui ajoutait à la solennité du moment.
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Publié le 21 Juillet 2025

Le Crif en action – Cérémonie à Strasbourg pour la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d'hommage aux Justes de France

Dimanche 20 juillet 2025, le Crif Alsace a commémoré la rafle du Vél d’Hiv à Strasbourg, dans le jardin mémoriel aménagé sur l’emplacement de l’ancienne synagogue rasée par les nazis durant l’Occupation.
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Publié le 18 Juillet 2025

Lire avec le Crif – Trois questions à Anna Bikont, auteure du « Prix à payer »

La nouvelle rubrique « Lire avec le Crif » vous propose des notes de lectures, recensions, entretiens avec des auteurs. Dans cet article, un entretien avec Anna Bikont, auteure de l'ouvrage « Le prix à payer – À la recherche d'enfants juifs en Pologne après la guerre » (Éditions Noir sur Blanc, 2025). « Alors qu'elle travaillait à une biographie d'Irena Sendler, Anna Bikont a découvert deux petits cahiers d'un membre du Comité central des Juifs de Pologne. [...] Ces cahiers contiennent 52 noms d'enfants juifs réclamés par leurs proches après la guerre. Des enfants qui ont survécu à l'extermination. [...] Anna Bikont a parcouru le monde à la recherche des derniers de ces enfants, aujourd'hui très âgés. Elle en a retrouvé 30 et s'est aperçu que la plupart connaissaient très peu les circonstances de leur sortie de Pologne : l'un d'eux apprend son véritable nom grâce à elle, un autre voit pour la première fois une photo de sa mère. Mais tous ne sont pas prêts à raviver le souvenir… » (source : Les Éditions Noir sur Blanc).
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Publié le 18 Juillet 2025

Commémoration du 83e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv et d'hommage aux Justes de France

Participez, le dimanche 20 juillet, à la cérémonie de commémoration du 83e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv.
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Publié le 16 Juillet 2025

Le Crif en action – Déplacement du président du Crif à Sarcelles : rencontre avec la communauté juive et les autorités locales de Sarcelles

Mardi 15 juillet 2025, le président du Crif s’est rendu à Sarcelles pour une journée consacrée à la rencontre de la communauté juive et des autorités locales. Ce déplacement s’inscrit dans une dynamique de dialogue avec les acteurs territoriaux sur les enjeux spécifiques rencontrés par les communautés juives.
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Publié le 16 Juillet 2025

Lire avec le Crif – Entretien avec Marc Hecker, auteur de « Daech au pays des merveilles »

La nouvelle rubrique « Lire avec le Crif » vous propose des notes de lectures, recensions, entretiens avec des auteurs. Dans ce premier article, un entretien avec Marc Hecker, directeur exécutif de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et auteur de « Daech au pays des merveilles » (Spinelle, 2025). Mêlant fiction et non-fiction, cet ouvrage alerte sur les fragilités de France, exacerbées par la montée des extrêmes.
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Publié le 10 Juillet 2025

Le Crif en action – Lutte contre la haine en ligne : le Crif intègre une coalition d’associations initiée par la ministre Aurore Bergé

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations réunissait mercredi 9 juillet les associations impliquées dans le combat contre la haine en ligne.
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Publié le 10 Juillet 2025

Le brief du Crif – Attentat de la rue des Rosiers : 43 ans après le drame, un procès requis contre six suspects

43 ans après l’attentat meurtrier de la rue des Rosiers à Paris, un procès aux Assises a été requis par le Parquet national antiterroriste (Pnat) contre six suspects, dont un homme suspecté d’avoir fait partie du commando. « 43 ans d’errance judiciaire prennent fin mais commence le combat devant les assises pour que la justice soit rendue. »
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Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

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