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Publié le 16 Mars 2012

La désinformation bat son plein sur Twitter et Facebook : 3ème round

Il y a quelques jours, la newsletter du CRIF mettait en ligne un premier article sur la désinformation qui fait rage sur Internet, notamment via les réseaux sociaux. La photo d’une fillette palestinienne qui avait ainsi fait le tour de la planète et sa légende qui accusait à tort Tsahal d’être responsable de sa mort. Par la suite, nous avons publié une autre photographie mensongère, celle d’un petit garçon lavant un sol inondé de sang, qui elle aussi a fait le tour de la planète, accusant faussement elle aussi Israël d’être le meurtrier derrière ce sang.

les obsèques d’un terroriste palestinien avaient été organisées à Gaza… et l’enfant a été accidentellement tué par une balle perdue

Lundi 12mars 2012, Un enfant palestinien a succombé à ses blessures. Mercredi 14 mars, Une première version, erronée, de dépêche Associated Press a, une troisième fois, accusé Tsahal d’être responsable de la mort du garçon. Un responsable palestinien de la santé publique - repris par toutes les agences de presse - a d’abord annoncé la mort de Barka al-Mugrahbi, 8 ans, précisant qu’il venait de succomber à ses blessures causées par l’aviation israélienne. Tsahal a répondu officiellement à ces accusations, en affirmant qu’aucune frappe ciblée de son aviation n’avait eu lieu au moment et à l’endroit où l’enfant avait été blessé. Les vérifications et le recueil des témoignages de la famille de l’enfant ont rapidement confirmé que la réalité concordait avec les déclarations de Tsahal : lundi 12 mars, les obsèques d’un terroriste palestinien avaient été organisées à Gaza. Barka al-Mugrahbi faisait partie du cortège funéraire. Des hommes armés tirent des coups de feu en l’air… et l’enfant a été accidentellement tué par une balle perdue. L’AP a publié une dépêche contredisant sa dépêche précédente. Mais le mal a été fait : une fois de plus, Israël a été décrit comme l’agresseur. On retiendra particulièrement la rapidité avec laquelle la toile et les médias ont pointé le doigt sur Tsahal.