Mercredi 23 novembre 2011, la Syrie de Bashar el Assad a été élue unanimement au comité des droits de l'Homme de l'Unesco (Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture).
Écrivain engagé, l'auteur de L'Immeuble Yacoubian prédisait que la révolution allait devoir entrer dans une deuxième phase pour en finir avec le régime Moubarak. Aujourd'hui, face à l'absence de réformes et à la violence des affrontements, Alaa El-Aswany, dont le nom est régulièrement évoqué pour le poste de ministre de la Culture estime que le Conseil suprême des forces armées (Scaf) a perdu toute crédibilité et ne doit plus jouer de rôle politique.
A l’initiative des « Amis belges du Projet Aladin » le jeudi 8 décembre 2011se tiendra au Parlement francophone de Bruxelles une conférence –débat « Un pont entre les cultures : l’expérience du Projet Aladin »en présence de Julie De Groote, présidente du parlement bruxellois, Anne-Marie Revcolevschi présidente du Projet Aladin, Serge Klarsfeld historien et président de l’association des fils et filles des déportés juifs de France, Rachid Benmokhtar ancien ministre et président de l’observatoire du développement humain du Maroc. Les Amis belges du Projet Aladin, créés à l’initiative d’Hubert Benkoski, rassemblent aujourd’hui de nombreuses personnalités belges de différentes cultures.
Le trajet entre Al-Arish et Rafah, le long de la côte méditerranéenne du Sinaï, dure moins d’une heure. On croise pourtant cinq check-points de l’armée. Mais les voitures ne s’arrêtent pas. « L’armée est là pour dire : “On fait quelque chose, on pourchasse les terroristes”, aux yeux de la communauté internationale et d’Israël. Mais en fait, il s’agit surtout de réaffirmer l’autorité de l’État » , estime Ismaïl (1), riche agriculteur de Rafah, la ville partagée entre l’Égypte et Gaza. Il n’est pas convaincu que la présence militaire suffise à stabiliser la région, désertée par la police depuis la révolution.