En apprenant que des militants syriens ont participé à la “flottille pour la liberté”, certains pourraient croire qu’ils n’ont rien d’autre à faire que s’occuper des problèmes des autres sans doute parce qu’il n’en existe aucun dans leur propre pays. En apprenant qu’après avoir été relâchés par Israël et expulsés vers la Jordanie, ils ont été accompagnés jusqu’à la frontière syrienne par leur ambassadeur en poste à Amman, certains pourraient croire que Damas se soucie du sort de chacun de ses ressortissants, protège sa sécurité et assure son bien-être où qu’il se trouve et quels que soient ses ennuis. En apprenant que les ministres de l’Information et des Affaires étrangères étaient en contact permanent avec eux, dès leur libération et jusqu’à leur retour à la maison, certains pourraient croire qu’un tel gouvernement fait preuve d’une prévenance sans égale vis-à-vis de ses citoyens. Quand c’est le président Bachar El-Assad en personne qui les reçoit dans son palais afin de s’enquérir en détail de ce qu’ils ont subi de la part des sauvages tortionnaires israéliens, alors, là, on ne peut qu’envier les Syriens pour la considération dont ils jouissent.