C'est à l'occasion du 550ème anniversaire du philosophe et poète azerbaïdjanais Seyyid Yahia Bakuvi que s'est tenu, le 22 octobre 2013 un symposium scientifique accompagné d'une exposition de photographies de Reza Deghati. Les photographies, prises dans plusieurs villes, montrent les différentes communautés du pays au quotidien : Musulmans, Chrétiens et Juifs. De très belles photos de synagogues et de personnages juifs, rabbins et fidèles, et, souvent, des clichés œcuméniques témoignent de la vocation de tolérance de l'Azerbaïdjan, pays chiite strictement laïc.

Par Annie-Paule Derczansky, Présidente des Bâtisseuses de Paix

Pour la première fois en France, un lycée juif du XIX e arrondissement, à Paris, accepte que ses élèves participent à un programme d'actions qui réunissent élèves juifs et élèves musulman.

"C'est un engagement républicain, de vivre ensemble". Paul Fitoussi le directeur du lycée privé Lucien de Hirsch, l'affirme haut et fort. Pour lui, avoir accepté que des élèves d'une classe de 6e participent à deux journées de rencontre avec des enfants musulmans relève d'un "engagement".

Un communiqué de la LICRA

Nous vivons aujourd'hui dans un environnement moral fragilisé. Fragilisé par la crise économique, par la crainte de la mondialisation, par l'angoisse du déclassement social, par la peur de l'étranger, par le racisme et par l'antisémitisme. Le nombre et la gravité des actes racistes et antisémites ont fortement augmenté en France ces dernières années. Les discriminations persistent à l'embauche, dans le logement et dans l'accès à certains loisirs.

Un éditorial intitulé "Kamuflert jødehat" (Antisémitisme camouflé) paru dans leDagen.no le 8 octobre 2013 se penche sur l'antisémitisme en Norvège.  Le blog Norway, Israel and the Jews l'a traduit. Extraits:

« Illustre Grand Rabbin, Estimés membres de la Communauté juive de Rome,

Je désire m’unir, par l’approche spirituelle et la prière, à la commémoration du 70e  anniversaire de la déportation des juifs de Rome. Alors que nous nous remémorons ces heures tragiques d’octobre 1943, il est de notre devoir de se rappeler le destin de ces déportés, percevoir leur peur, leur douleur, leur désespoir pour ne pas les oublier, pour les maintenir en vie dans notre souvenir et dans notre prière avec leurs familles, leurs parents et amis qui ont pleuré leur perte et qui sont restés consternés devant les barbaries que peut commettre l’être humain. 

Anciens résistants et déportés, les cofondateurs du Mémorial ont rencontré les élèves de quatre lycées.