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Publié le 3 Mai 2006

Pourquoi la mémoire ?

Je suis fière de pouvoir honorer la mémoire des jeunes combattants du ghetto de Varsovie, exemples de courage et d’une détermination puisée dans la rage de vivre et l’énergie du désespoir. Si leur souvenir a modelé une certaine conception de l’Etat d’Israël au point de devenir l’événement symbolique de la Shoah, à travers le jour de Yom Hashoah, je peux également dire que cet événement par son exemplarité a marqué la nature de mon engagement militant et de mon action pour transmettre la mémoire de la Shoah.
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Publié le 25 Avril 2006

L’Affaire Dreyfus sur Internet Par Marc Knobel

Nous publions ci-après la communication présentée par Marc Knobel, Chercheur au CRIF, lors du colloque qui a eu lieu au Musée de Bretagne de Rennes, les 23-24 et 25 mars 2006 : « Célébration de la réhabilitation du Capitaine Dreyfus ». Le colloque de Rennes a présenté les éclairages les plus récents sur cet événement qui met en question la notion de République à travers la justice, les droits de l’Homme et le problème de l’antisémitisme.
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Publié le 25 Avril 2006

Sur Iqra TV, le dignitaire religieux saoudien Saad Al-Breik déplore que « quiconque dise du bien d'Hitler soit accusé d'antisémitisme. »

Nous reproduisons ci-après des extraits d’une dépêche spéciale du MEMRI (The Middle East Media Resurch Institute). Il s’agit de l’interview du dignitaire religieux saoudien Saad Al-Breik, diffusée sur Iqra, chaîne satellitaire religieuse wahhabite à capitaux saoudiens, le 9 mars 2006. Nous rappelons que nous avions consacrés d’autres articles à Iqra TV -chaîne satellitaire religieuse wahhabite à capitaux saoudiens- notamment un dossier publié le 9 décembre 2005 et un second dossier le 16 mars 2006, sur le site Internet du CRIF :
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Publié le 5 Avril 2006

La presse en folie

Air du temps : j’ai éprouvé de la colère, j’ai réfléchi, j’ai éprouvé du dégoût, j’ai été intéressé, j’ai approuvé, j’ai aimé (I), j’ai aimé (II), j’ai hurlé…
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Publié le 21 Mars 2006

Combattre le racisme et l’antisémitisme sur l’Internet en 2005

Une année vient donc de s’écouler depuis que la CNCDH a publiée en 2004 le volume 1 de son rapport consacré au racisme et à l’antisémitisme sur l’Internet. Afin d’alimenter la réflexion sur le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie sur Internet, nous avions publié pour le rapport de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme de 2004 (pp.295 – 307) un avis sur l’étendue du phénomène. Nous avions constaté que les néonazis, les négationnistes et d’autres extrémistes ont vite compris le parti qu’ils peuvent tirer d’une utilisation rationnelle et systématique de l’Internet. Ils utilisent le réseau informatique et font ainsi l’économie de disquettes ou de fanzines dont la distribution comporte encore trop de risques pour eux et sont d’un coût relativement élevé. Pour ces groupes, l’outil Internet est si pratique qu’il est devenu le vecteur par excellence pour diffuser de la propagande et mener toutes sortes d’actions. Nous avions largement insisté sur la dangerosité du phénomène et sur le fait que nombre de sites d’extrême droite particulièrement stigmatisent les immigrés (africains, asiatiques, arabes, turcs et kurdes…), les homosexuels ou les juifs. Chacun de ces sites rivalisent d’ailleurs en grossièreté et certains d’entre eux se caractérisent par des attaques véhémentes contre les juifs, les arabes ou les musulmans.
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Publié le 21 Mars 2006

Analyse des actes et des menaces antisémites de l’année 2005

Un état des lieux
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Publié le 20 Mars 2006

Billet de Me Michel ZAOUI diffusé sur JUDAIQUES FM, le 17 Mars 2006

La qualité d’une société civile se mesure à l’aune de son système judiciaire et au respect manifesté par les habitants d’un pays à l’égard de leurs juges.
L’expérience judiciaire française dont le point paroxystique est le naufrage
d’Outreau montre non seulement un grave dysfonctionnement de notre système judiciaire, mais révèle surtout une méfiance de plus en plus grande des Français à l’égard de leurs juges et de la justice rendue en leurs noms. Retrouver la confiance envers ces juges ne se fera pas par une énième réforme de la procédure pénale, ou par une augmentation subite du budget de la justice. Le mal est beaucoup plus profond, car il s’agit de redonner sa véritable place au juge, une place définie par le plus large consensus possible.
L’expérience judiciaire israélienne est à cet égard passionnante et captivante et personne ne peut contester le rôle joué notamment par la Cour Suprême dans le caractère démocratique de la construction de l’Etat. Connaît-on beaucoup d’autres démocraties qui, en état de guerre depuis leur naissance, confient aux juges un rôle suprême puisque leurs décisions s’imposent à l’armée, à l’administration, au pouvoir législatif ou au pouvoir exécutif ? La barrière de sécurité a vu son tracé modifié par la Cour Suprême. Des colons ont été expulsés à la suite d’une décision de cette même Cour.
Les exemples sont nombreux et un juge de cette même Cour me confiait récemment qu’il n’existait pas d’exemple de résistance administrative, militaire ou politique, face à une décision de la Haute Cour.
Peuple extraordinaire qui par cette pratique retrouve le précepte biblique fondamental ordonné dans le désert : « Tu institueras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Eternel ton Dieu te donnera dans chacune de tes tribus ».
L’importance de la loi et le rôle primordial du juge dans la culture juive viennent de ce précepte-là. La pratique israélienne en est l’illustration contemporaine.
Seuls des ignorants et des gens de mauvaise foi peuvent oser dire que cet Etat est théocratique. Cela a d’autant moins de sens que ni les juges, ni le législateur ne sont des rabbins.
Si le droit ottoman, si la Common Law ont exercé une influence réelle, la loi juive a bien évidemment une place centrale dans le droit israélien. Non pas au sens religieux du terme, mais comme reposant sur les principes fondamentaux énoncés dans la Déclaration d’Indépendance qui soulignent notamment que l’Etat d’Israël :
« sera fondé sur la liberté, la justice et la paix comme envisagé par les prophètes d’Israël. Il assurera l’égalité complète des droits sociaux et politiques à tous ses habitants, sans considération de religion, de race ou de sexe. Il garantira la liberté de religion, de conscience, de langue, d’éducation, de culture ».
La Cour Suprême a jugé que ces déclarations constituaient « la vision du peuple et son credo». Cette déclaration va bien au-delà d’une loi. Elle affirme le caractère démocratique de cet Etat défini comme une nation. La protection des droits civils est le socle de son système judiciaire et de son droit.
Le temps me manque pour vous parler des lois fondamentales qui constituent la charte constitutionnelle des droits. Mais j’y reviendrai, car la loi, le droit et les juges occupent une place centrale dans ce pays. C’est peut-être ce qui distingue une démocratie vaillante comme Israël d’une démocratie fatiguée comme la France.

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Publié le 16 Mars 2006

IQRA : une télévision particulièrement antisémite

Nous reproduisons ci-après de très larges extraits de la veille médiatique du mois de janvier 2006 des chaînes de télévision arabophones qui est réalisée avec professionnalisme et sérieux par le journal en ligne Proche-Orient Info (http://www.proche-orient.info).
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Publié le 14 Mars 2006

Cheikh Youssef Al-Qaradhawi, diffusé sur Qatar TV : « Nous nous battons contre les Juifs pour la terre, mes frères »

Nous reproduisons ci-après des extraits d’une dépêche spéciale du MEMRI (The Middle East Media Resurch Institute). Il s’agit d'un discours télévisé du cheikh Youssef Al-Qaradhawi, diffusé sur Qatar TV le 25 février 2006. Le cheikh Al-Qaradhawi dirige le Conseil européen pour la fatwa et la recherche, proche de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF). Il préside également l'association internationale des savants musulmans. Il est le guide spirituel de plusieurs autres organisations islamistes à travers le monde, y compris des Frères musulmans. Qaradhawi est le théoricien de la réislamisation de l’Europe.
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Publié le 10 Mars 2006

La presse en folie

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