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Publié le 21 Octobre 2005

La presse en folie : du Pakistan, de l’Islam aux seniors israéliens et de diaspora…

Le président du Pakistan prêt à faire de « grands pas » avec Israël
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Publié le 12 Octobre 2005

L’Union européenne et la France dénoncent l’antisémitisme d’Al Manar

Au début du mois d’octobre 2005, une délégation de députés libanais, en visite officielle à Paris a plaidé pour une reprise de la diffusion de la télévision du Hezbollah, Al Manar TV. La délégation a été reçue par le CSA, elle a eu également des entretiens aux ministères des Affaires étrangères et de la Culture, à l’Assemblée nationale et au Sénat.
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Publié le 10 Octobre 2005

Dieudonné et ses militants envahissent les studios de France 3

Je me trouvais hier soir sur le plateau de l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde » lorsque une centaine de militants de la cause noire ont envahi le studio et empêché l’émission de démarrer.
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Publié le 10 Octobre 2005

Le ministre de l’Intérieur veut lutter contre le cyberterrorisme et les télévisions étrangères antisémites

Nous reproduisons ci-après un extrait d’une audition, ouverte à la presse, de M. Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, devant une délégation de l’Union européenne (Réunion du mercredi 5 octobre 2005 à 16 heures 15). Le ministre a évoqué la diffusion de propos antisémites sur l’Internet et/ou dans des télévisions étrangères. Il a notamment déclaré :
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Publié le 7 Octobre 2005

En raison de propos antisémites tenus par Dieudonné et par un animateur de cette radio, Radio Méditerranée est mise en demeure par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel

Une mise en demeure a été adressée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à radio Méditerranée FM -qui appartient au Franco-tunisien Tawfik Mathlouti, créateur de la boisson Mecca-Cola- en raison de propos antisémites tenus par Dieudonné le 31 mars 2005 sur son antenne, puis par l'animateur de l'émission Tribune libre le 10 avril 2005.
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Publié le 27 Septembre 2005

Humanitaire à dimensions variables

Jeudi 22 septembre 2005, « Envoyé spécial », magazine de reportages diffusé chaque semaine sur France 2, proposait un effrayant reportage sur la condition d’un million d’ouvriers asiatiques travaillant à Dubaï. Recrutés avec des contrats qui ne sont jamais respectés leur promettant des bons salaires et un bon logement pour un emploi qu’ils n’occuperont jamais, ils se retrouvent logés dans des taudis sans hygiène, privés de leurs passeports, payés quelques Euros par mois (quand leur patron n’ « oublie » pas de les payer durant des mois) qui ne suffisent pas – même en dix ans - à régler la dette de leur voyage, pour un nombre d’heure de travail journalier allant de 8 à 12 selon les nationalités sous des températures supérieures à 50°. Quand ils ne succombent pas aux insolations ou à des accidents du travail pour lesquels ils ne sont jamais indemnisés, ils finissent souvent par envisager le suicide comme seule solution à leur calvaire. Cela avec la complicité plus ou moins volontaire de leurs ambassades qui ne peuvent agir car leurs pays a besoin de conserver de bonnes relations avec les Emirats.
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Publié le 27 Septembre 2005

Contre l’oubli et l’indifférence générale : Simon Wiesenthal Par Marc Knobel

En 1942, quand le poète Juif Layser Aychenrand s’est échappé d’un train de déportés pour Auschwitz et est arrivé sans papiers à Annemasse sur la frontière suisse, le douanier lui a demandé son âge. Il a répondu : « J’ai deux mille ans… » Lorsqu’il parlait de ce sujet, Simon Wiesenthal expliquait que, depuis deux mille ans, aucun peuple ne fut persécuté ou n’affronta la mort aussi souvent que les juifs. Simon Wiesenthal, né le 31 décembre 1908, dans une famille de marchands juifs, à Buczacsn une petite ville de Galicie, se destinait avant guerre à l’architecture. Et, comme tous les Juifs de sa génération, sa vie fut profondément bouleversée par la guerre. Le 6 juillet 1941, il est arrêté par les Allemands. Le jeune homme est interné, pendant presque quatre ans, dans le Camp de Belzec, à Solingen, au camp de Plaszow, en Pologne, puis envoyé à Gross Rosen, en Allemagne, à Buchenwald et à Mauthausen. Lorsque le camp de Mauthausen est libéré le 5 mai 1945 par les américains, Simon, qui a survécu à douze camps nazis, n’est plus qu’un squelette. Mais il a déjà une liste à présenter aux américains, 91 noms de tortionnaires nazis qu’il s’est bien juré de ne pas oublier. Dans les années 90, Simon Wiesenthal m’avait raconté qu’il lui était apparu presque instinctivement qu’il devait poursuivre les criminels pour montrer ce que l’homme est capable de faire à l’homme et parce qu’il n’est pas de plus grande faute que l’oubli. Dans un de ses ouvrages, Le livre de la mémoire juive (Robert Laffont, 1986) Simon Wiesenthal rapporte ce témoignage. En 1947, il assiste au procès de Nuremberg. Un responsable SS, témoin clé de l’accusation, lui parla d’une conversation qui avait eu lieu au club réservé aux gradés SS à Budapest en automne 44, peu avant le départ de la Hongrie des troupes nazies. Adolf Eichmann -le planificateur de la solution finale, découvert par Simon Wiesenthal en Argentine, en 1953, enlevé par les Israéliens en 1960, jugé et pendu le 31 mai 1962 en Israël- s’entretenait avec plusieurs officiers SS. L’un d’eux demanda combien de Juifs avaient été tués. Eichmann répondit « 5 millions environ ». Alors un autre SS de haut rang, qui ne se faisait aucune illusion sur la fin prochaine de la guerre et ses conséquences, demanda : « Que se passera-t-il si le monde pose des questions sur ces millions de morts ? Eichmann répliqua « 100 morts c’est une catastrophe, 1 million, c’est une statistique et rien d’autre ». Avec ce témoignage, Simon Wiesenthal comprit que les millions de victimes pouvaient disparaître (une seconde fois) dans l’abstraction des statistiques. En ce cas, pour les enfants et les petits enfants nés après la guerre, les millions de victimes ne seraient plus qu’une statistique parce qu’ils ne pourraient appréhender cette histoire, parce que ce chiffre défie notre imagination. C’est pour cette raison -me semble t-il- que ce petit homme au visage creusé et frêle a traqué les criminels nazis avec une persévérance hors du commun. Sa fragilité physique était telle qu’on avait peine à l’imaginer se mesurer aux criminels de guerre qu’il poursuivait. Et pourtant, cet homme méticuleux et soigneux, reconstituait dans ses modestes bureaux de Linz puis de Vienne dès 1962 (le centre d’information et de documentation sur les criminels nazis), les pièces d’un immense puzzle : le puzzle de la mort. Petit à petit, il prit contact avec plus de 100.000 survivants de la Shoah ; il cherchait des photos, des archives, toutes les pièces compromettantes. Il recueillait les témoignages des rescapés et il accumulait au fil des années des milliers de fiches (près de 120.000) sur les bourreaux afin qu’ils soient jugés et condamnés. Mais, l’homme était seul. En 1948, l’heure était à la guerre froide et les américains comme les russes utilisaient des nazis ; un grand nombre d’entre eux avaient par ailleurs quitté l’Allemagne ou l’Autriche, grâce à la complicité de réseaux ou d’Etats et ils vivaient tranquillement en Amérique du Sud, au Canada, aux Etats-Unis, en Australie, dans les pays arabes, notamment la Syrie et l’Egypte. De plus, juger les criminels de guerre n’était la priorité de personne. Il dû frapper à toutes les portes, faire preuve de patience. Simon Wiesenthal c’était cela, l’empêcheur de tourner en rond, l’homme qui agissait pour que la justice soit rendue, et qu’aucun criminel -d’Adolf Eichmann à la surveillante d’un camp de concentration- n’échappe aux mailles du filet et ne puisse dormir en paix. Celui que l’on a appelé -à tort- le chasseur de nazis n’avait pourtant aucune haine, il n’agissait pas par vengeance, il ne les poursuivait pas avec un pistolet prêt à pointer sur la tempe de criminels. Il se battait contre l’oubli, l’indifférence générale et pour la justice.
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Publié le 21 Septembre 2005

RFI, la voix de la France ?

Avant de quitter Israël et de regagner la France, il me faut malheureusement une fois de plus manifester mon irritation contre une radio publique française. Il s’agit cette fois-ci de RFI, Radio France Internationale, qui est censée diffuser la voix de la France, c’est-à-dire de nous tous, à travers le monde.
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Publié le 16 Septembre 2005

Allemagne, tes Juifs: Plaidoyer contre le nouveau mutisme affectant les relations entre Allemands et Juifs, par Joschka Fischer, Ministre fédéral des Affaires étrangères d’Allemagne

A quelques jours des élections législatives allemandes qui auront lieu le 18 septembre 2005, il nous paraît intéressant de reproduire un long article de M. Joschka Fischer, Ministre fédéral des Affaires étrangères, qui avait été publié dans une revue (la FAZ), le 11 mai 2002. Dans cet article, le ministre stigmatise l’antisémitisme qui sévit en Allemagne. Il se dit également préoccuper par la véhémence des attaques qui sont adressées à l’encontre du seul Etat d’Israël lorsqu’il est question du conflit israélo-palestinien. Et comme dans un avertissement solennel, Joschka Fischer proclame que « ce n'est pas en faisant jouer, sans l'avouer, le mécanisme consistant à reporter la culpabilité sur la politique menée par Israël dans le conflit du Proche-Orient que l'Allemagne pourra se dégager de sa responsabilité envers son histoire. Toute tentative dans ce sens déboucherait sur un désastre. La seule réponse que l'on puisse apporter face à notre histoire doit être positive et doit s'articuler autour de l'existence d'une communauté juive croissante en Allemagne composée d'hommes et de femmes juifs pouvant vivre ici dans la liberté et dans la sécurité en tant que citoyens à part entière de notre République. » Le ministre pose enfin la question de la crédibilité de la démocratie allemande lorsqu’elle est confrontée à ses vieux démons : « C'est pourquoi chaque cas d'antisémitisme menace non seulement les Juifs en Allemagne mais aussi notre société et notre démocratie dans leur ensemble. »
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Publié le 16 Septembre 2005

Hommage - Georges Loinger : itinéraire d’un homme qui "ne s’est jamais senti ce juif que l’on pouvait persécuter"

En 2005, à l’occasion de sa promotion au grade de commandeur de la Légion d’Honneur, Georges Loinger, Président de l’Association des Anciens de la Résistance Juive de France, association membre du Crif depuis sa création, retraçait pour nous sa guerre.
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