Les entretiens du Crif

Les deux rapporteurs des récentes Assises de lutte contre l’antisémitisme répondent à nos questions. Il s’agit de Marie-Anne Matard-Bonucci, historienne, spécialiste du fascisme et de l’antisémitisme, qui a notamment publié «Totalitarisme fasciste» (CNRS Editions ; 2018). Professeure à l’Université Paris 8, elle est responsable du Diplôme Universitaire de formation à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, seule formation de ce type en France et dirige « RevueAlarmer » (https://revue.alarmer.org). Richard Senghor est Conseiller d’État, juge à la Cour nationale du droit d’asile. Ancien Secrétaire Général du Défenseur des droits, il a participé à plusieurs cabinets ministériels, dont celui du Premier ministre et du Ministre de l’Education nationale. Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, il évoque les mesures nouvelles proposées dans les domaines de l’Éducation et de la Justice.

Ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé vient de publier le livre « Nos combats pour la République » (Éditions Robert Laffont). Après avoir organisé la deuxième édition des Assises de lutte contre l’antisémitisme, dont les travaux ont duré deux mois, elle répond aux questions de Jean-Philippe Moinet sur les conclusions à en tirer, notamment dans le domaine de l’Éducation, des Universités et de la Justice.

Le député de Paris Sylvain Maillard est une voix (EPR, Ensemble pour la République) influente à l’Assemblée nationale. L’ancien Président du groupe d’amitié France-Israël répond aux questions de Jean-Philippe Moinet sur la défense de l’État de droit dans les démocraties, la crise qui oppose la France et l’Algérie et la divergence entre le Président français et le Gouvernement israélien concernant l’avenir de Gaza et la reconnaissance d’un État palestinien.

Fin analyste de la vie politique française, Frédéric Dabi, directeur général de l’institut Ifop et essayiste, évoque avec précision pour nous la perception par les Français de la condamnation en première instance par la Justice de Marine Le Pen et d’autres élus du Rassemblement national (RN) pour détournement de fonds publics. Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, le sondeur analyse les impacts que cette affaire peut produire du point de vue de l’opinion publique en perspective du jugement en appel (à l’été 2026) et de la campagne de l’élection présidentielle qui suivra.