Stéphanie Dassa

Directrice de projets

Blog du Crif - A tous ces rescapés de la Shoah qui nous ont quittés...

12 Mai 2020 | 210 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Au commencement il y eut Milo. Milo Adoner. L’enfant du Pletzel revenu d’Auschwitz  orphelin et très remonté.

Ensuite il y eut Frida. Frida Wattenberg, résistante un jour, résistante toujours. 

Après Frida et Milo il y eut Simon. Simon Grobman, l’adorable. Enfant caché et fils d’engagé volontaire dont la gentillesse était aussi profonde que les fonds marins.

Quand nous eûmes quitté Simon, il a fallu quitter Fanny. Fanny Hochbaum la pétillante, l’israélienne, celle qui avait fait sa vie sous le soleil, là où la misère est moins pénible comme le chantait le grand Charles (Aznavour, qui d’autre ?).

Puis il y eut Liliane. Liliane Esrail, la grande blessée du cœur, dont les bras de son époux Raphaël ont été comme l’atmosphère au-desssus de la terre : une possibilité de vivre.

 

Ils sont tous morts. Morts pendant ce temps suspendu où nous restions chez nous à ne rien faire ou si peu. 

Ils sont morts pendant le Covid, certains à cause du virus et ce fut le cas pour Simon et Frida, d’autres d’épuisement, comme Milo qui de toute façon avait tout donné, tout ce qu’il avait comme énergie et comme larmes, car Milo pouvait pleurer comme il savait gueuler. Le cœur de Fanny s’est arrêté de battre, et Liliane n’en pouvait plus de cet Alzheimer.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance, de les avoir connus et d’avoir appris à les aimer. J’en ai eu plus encore d’avoir reçu d’eux en retour une affection sincère et je le crois aussi une certaine confiance.  Il en aura fallu du temps. De ces hommes et de ces femmes à l’âme abimée on n’obtient pas l’approbation avec un joli sourire. Condition nécessaire mais pas suffisante.

J’étais là, comme beaucoup de gens, aux obsèques de l’inoubliable Milo, c’était début Mars, 10 jours plus tard, cela n’aurait pas été possible. Je n’étais pas là pour accompagner les autres dans leur dernière demeure et c’est une pointe dans le cœur plantée que de penser à eux sans avoir pu faire le deuil concret de leur grand départ pour « là-haut ».

Si j’avais l’assurance d’Elizabeth II et la foi du charbonnier, je pourrai leur dire avec beaucoup de sang froid « We will meet again » mais je n’y crois pas trop, enfin pas comme ça.

Ce que je veux surtout leur dire c’est qu’ils ont tous à leur manière enrichi mon existence, ouvert mon esprit à des récits inimaginables, repoussé les limites de ce que je pouvais supporter, ils ont fait de moi une femme un peu plus forte et beaucoup plus patiente.

Leur départ pour le grand voyage sans retour, il fallait certes s’y attendre mais il est dans la vie des choses qu’on sait au fond de nous et qu’on occulte.  Ce texte est écrit simplement pour leur dire au revoir, pour leur dire qu’ils vont tous me manquer et que je pense à eux pour l’éternité.

Et à l’instant précis où j’écris ces lignes je revois Milo qui avait beaucoup d’humour et  m’aurait répondu à la Woody Allen : «L’éternité c’est long, surtout vers la fin.»

Stéphanie Dassa

 

Nos pensées émues vont également également à ces disparus : Henri Kichka, l'une des dernières mémoires belges des camps de concentration et seul survivant de  sa famille, Asia Turgel, également la seule survivante de sa famille, Paulette Sarcey, résistante juive engagée et à Roger Helwaser l'orphelin de la Shoah. Ils ont tous survécus à l'horreur de la Shoah. Nous ne les oublierons jamais.