Blog du Crif - "Et tu choisiras la vie", par Ariel Amar

22 Avril 2020 | 161 vue(s)
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Actualité
Les femmes, Daech et le Djihad
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19 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

« Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte »

Vendredi soir en l'espace de moins d'une heure, la France a connu le plus grave attentat jamais perpétré sur son territoire. En l’espace d’une trentaine de minutes, des terroristes ont attaqué la capitale à 7 endroits avec une minutie et une détermination macabres. 129 morts, 350 blessés dont 100 dans un état très grave. Les chiffres donnent le tournis. Moins de 48 heures après cette nuit d’horreur, n’en déplaise à certains, il est juste le temps de pleurer.

Des visages sur nos morts
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14 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

Les réseaux sociaux se sont mobilisés pour retrouver les personnes portées disparues, ceux dont nous n’avions pas de nouvelles. Les Amis, les familles, les anonymes partagent descriptions, photos et espoir.

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
#JeNaiPasPeur
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14 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

8H30. Au moment où les employés de la mairie qui font la circulation rangent leurs gilets jaunes, dans les classes, les écoliers ouvrent livres et cahiers. Alors que les hommes sortent de l’office du matin, croisant ceux qui distribuent l’édition du jour du quotidien Israël Hayom, les lycéens patientent à l’arrêt de bus, smartphone en main. Si le rideau de fer des boutiques est encore fermé pour une demi-heure, le cafetier lui prépare déjà son 17e café afour. Voilà à quoi ressemble la vie matinale à Raanana, petite ville près de Tel-Aviv. Et puis hier, mardi, tout a basculé.

Je suis Israélien, je suis Charlie
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13 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

Il est temps d'affirmer haut et fort que les islamistes veulent tuer des juifs !

Réaction suite à la nomination de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de L'Homme.

L'Europe doit se mobilier pour le sort des réfugiés

Portrait de Olivier Rafowicz
Tel Aviv sur Seine
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12 Août 2015
Catégorie : Actualité

La ville blanche sera à l'honneur demain sur les berges de Paris Plage

Un bébé palestinien a été brûlé vif et ses parents ont été grièvement blessés vendredi lorsque des extremistes israéliens ont mis le feu à leur maison en Cisjordanie.
Un acte abominable , Israel doit prendre toutes les mesures nécessaires afin d'éliminer le terrorisme juif.
 

Iran's Ayatollahs were behind the bloody attack that hit the Jewish community center in Buenos Aires in 1994 that killed 84 and injured 230.

Portrait de Invité
Droit de réponse
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19 Juin 2015
Catégorie : Actualité

Hier Joel Amar nous a fait part de son analyse de la tribune d'A.B Yehoshua publiée dans Libération le 17 Juin dernier " Du bon usage du Boycott d'Israel".

Aujourd'hui, nous publions le " Droit de réponse " d' Alain Rozenkier, Président de " La Paix Maintenant"

Joel Amar analyse la tribune de l'écrivain A.B Yehoshua publiée hier dans Libération : " Du bon usage du Boycott d'Israel" 
Paru sur mediapicking.com

Viralité des messages, impunité des auteurs, Marc Knobel a choisi de faire le constat de la haine sur internet et de la responsabilité des réseaux sociaux.

Portrait de Invité
Retour sur les lieux du Crime
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29 Avril 2015
Catégorie : Actualité

« Ne pas témoigner serait trahir», Pierre Laurent, journaliste, a participé à la commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie le 19 avril dernier. Article publié dans l'Est Républicain.

 

"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons" (Martin Luther King)

Tribune de marc Knobel publié dans le Huffinghton Post 

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Billet d’Ariel Amar*, pharmacien

 

Coronavirus et récentes décisions du gouvernement

Gouverner, c’est savoir écouter

La tâche du gouvernement est difficile, particulièrement en ce moment. Il s’entoure donc d’un Haut conseil scientifique pour prendre des décisions, c’est louable. Mais où en sommes-nous aujourd’hui ? Une communication gouvernementale bancale, un corps médical divisé, une incompréhension du public. Nos instances dirigeantes, puisqu’elles parlent de guerre, ne devraient pas oublier que l’union fait la force. Qu’elles n’oublient pas les milliers de professionnels de santé qui sont tous les jours sur le terrain. Il serait sage de leur faire confiance, comme il serait bon, en temps de crise sanitaire, de leur faciliter la vie.

Les pharmaciens sur le front*

Il est assez inconséquent d’avoir laissé les pharmaciens travailler les premières semaines de l’épidémie sans protection ; pourtant, il ne leur serait pas venu à l’esprit de se dérober, car ce sont des professionnels au service de la population. Ils ont tout fait avec les pénuries du bord, d’une part pour protéger leur personnel, d’autre part pour demeurer disponibles à tous, écoutant, épaulant, conseillant, rassurant.

D’où le cri de colère des pharmaciens aujourd’hui, que l’on retrouve dans cet appel (cliquer ici). Peut-être une prise de conscience se fera-t-elle après la crise au sujet du rôle essentiel des officines, dont le maillage territorial exceptionnel permet d’être au plus près du patient, maillon indispensable et dernier rempart sécuritaire avant la prise de médicaments. Avant de poursuivre, rendons grâce au gouvernement d’avoir renoncé à un projet de loi qui aurait autorisé la vente en ligne de certains médicaments, comme l’Ibuprofène….dont on connaît aujourd’hui le rôle très aggravant sur les personnes atteintes de coronavirus.

Les pouvoirs publics devraient reconsidérer le rôle des pharmacies d’officine françaises, tirer le meilleur parti de leur réseau, de leurs compétences, leur donner plus de prérogatives et s’assurer de leur pérennité. La santé public en dépend et pas seulement en temps de crise.

Deux décrets : le monde à l’envers

Puis sont venus deux décrets pris coup sur coup, le 25 puis le 28 mars derniers, qui provoquent un profond malaise, un peu comme s’ils venaient dire aux médecins : « vous ne savez pas soigner, on va vous dire quoi faire ». Le premier décret limite l’usage d’un médicament que tout médecin pouvait autrefois prescrire, et qui semble pouvoir sauver des vies face au Covid-19 ; le second, au contraire, élargit à tous les médecins la possibilité de prescrire un médicament « euthanasiant », c’est-à-dire d’accélérer la mort (certes pour l’adoucir) plutôt que de tout faire pour sauver une vie.

Premier décret

Le décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 limite la prescription de l’hydroxychloroquine (dont le fameux Plaquenil) aux seuls « établissement de santé » (et encore, seulement pour les cas graves de patients atteints du coronavirus) : les médecins de ville qui le prescrivaient ne peuvent plus le faire dans le cas du Covid-19. Oublierait-on que les médecins de ville, outre qu’ils connaissent bien leurs patients, connaissent également les effets secondaires des médicaments ? Les prend-on pour des étudiants de première année ?

D’où le cri d’alarme de très nombreux médecins pour assouplir les possibilités de prescription de la chloroquine : Traitement Covid-19: ne perdons plus de temps! Cette pétition lancée par Philippe Douste-Blazy dépasse (au moment où nous écrivons ces lignes) les 380.000 signataires, parmi lesquels des grands noms de la médecine.

Deuxième décret

Le décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 est passé plus inaperçu. Et pourtant ! Depuis le 29 mars, les médecins, tous les médecins cette fois, peuvent prescrire le Rivotril sous forme injectable aux patients atteints de coronavirus quand ils sont en état d’asphyxie et ne peuvent être admis en réanimation. L’injection intraveineuse du Rivotril entraîne un arrêt respiratoire complet, donc la mort du patient. C’est donc une prescription d’euthanasie, qui peut notamment être prise de façon isolée par un médecin d’établissement pour personnes âgées (EPHAD et autres).

"L’utilisation palliative du Rivotril existait déjà, mais son utilisation était décidée de manière collégiale et dans des cas extrêmes ; désormais, cette utilisation est élargie à un médecin qui peut décider seul de mettre fin à la vie d’un patient, dans le cas où un patient est en train de s’asphyxier et qu’il n’y aurait pas de place en réanimation". 

Autrement dit : ce décret a été perçu comme un permis d’euthanasier pour cause de manque de moyens humains (6 soignants minimum pour un lit de réanimation ) et pour cause de manque de respirateurs artificiels. Certes, le monde entier en manque et tous les pays cherchent à en acheter et à en fabriquer au plus vite. Et heureusement, à l’instar d’Israël qui détourne des industries d’armement pour leur faire fabriquer des respirateurs, Peugeot et General Motors s’y sont mis et nous devrions en recevoir très bientôt.

L’utilisation palliative du Rivotril existait déjà, mais son utilisation était décidée de manière collégiale et dans des cas extrêmes ; désormais, cette utilisation est élargie à un médecin qui peut décider seul de mettre fin à la vie d’un patient, dans le cas où un patient est en train de s’asphyxier et qu’il n’y aurait pas de place en réanimation. Ainsi, cela permet d’alléger les protocoles en matière d’euthanasie et, en quelque sorte, de pousser les médecins à choisir cette voie plutôt que de tout faire pour sauver des vies.

Il ne s’agit pas ici de juger de la difficile question de l’euthanasie, mais de ce que ce décret implique pour les soignants et plus largement pour notre société, pour notre civilisation.

S’il s’agit d’adoucir sa mort, c’est aussi une façon de pousser le médecin à choisir les patients que l’on va réanimer, et les autres que, faute de place, on va aider à mourir. Pour un médecin, dont la pratique est de tout faire pour sauver la vie, c’est très cruel.

On décourage les médecins de traiter les patients. On empiète sur la liberté thérapeutique. On rogne les prérogatives des soignants. On interdit aux pharmaciens de délivrer les masques et certains médicaments. »

Conclusion

Serait-ce la résultante des politiques successives de réduction et d’optimisation des coûts « à tout prix » en matière de santé et de recherche ? On décourage les médecins de traiter les patients. On empiète sur la liberté thérapeutique. On rogne les prérogatives des soignants. On interdit aux pharmaciens de délivrer les masques et certains médicaments. Et a contrario, on autorise par décret n’importe quel médecin à prescrire du Rivotril pour accompagner les patients Covid-19 en fin de vie. Est-ce que l’on marche sur la tête ? Il y avait un avant-Covid ; il y aura un après, et tout ne doit pas être sacrifié à l’autel de l’urgence apparente.

Certains prétendent que ce décret permettrait de pallier le manque imminent de Midazolam destiné à remplacer les curares. Ce manque nécessiterait leur remplacement par le Rivotril dans cette longue chaîne de substitution témoin des défauts de la politique mondialisée en matière de médicaments. Alors, si tel est le cas, que le gouvernement communique de manière claire sur ses intentions et ses motivations !

Quelle perte de temps à pondre des décrets inutiles et même nocifs, alors que l’urgence est ailleurs. Laissons les médecins décider d’utiliser (ou non !) l’hydroxychloroquine auprès de leurs patients atteints du Covid-19.

Car, médecins, pharmaciens, infirmiers, tous professionnels de santé, leur vocation est de sauver des vies. Et c’est dans cette direction que, unis, nous aimerions nous diriger tous ensemble. Médecin ou non, nous choisissons la vie.

 

* Ariel Amar : Président de l’Association France-Israël, Alliance Général Koenig et de l’APJF (Association des Pharmaciens Juifs de France)

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