Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - La Dernière Rumeur du juste ?, par Malka Marcovich

29 Juillet 2020 | 145 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Pages

La dernière rumeur du Juste ? Le miracle éditorial du Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart, par Malka Marcovich (*)

 

C’est un petit livre, mais quel souffle ! L’auteur nous offre une véritable enquête sur ce qui fut, à l’époque, un événement aussi extraordinaire qu’inattendu. « Un moment unique dans l’histoire éditoriale de notre pays » qui « se situe à la convergence d’un ensemble de phénomènes ». Alors que la France s’enfonce dans la Guerre d’Algérie, que le général de Gaulle revient en force à la tête du pays, que le Vatican s’apprête à mettre fin à l’enseignement du mépris, que la guerre froide oppose les USA à l’URSS, que le Tibet se soulève contre la Chine laquelle rompt avec les Soviétiques, que Fidel Castro prend la tête de Cuba, que des émeutes sanglantes éclatent en Outre-Mer et que le Marché Commun est lancé, un inconnu dans le monde des lettres obtient le prix le plus convoité, le Prix Goncourt.

Fils d’immigrés polonais, André Schwarz-Bart est né en 1928 à Metz. A onze ans, il gagne sa vie comme mousse sur un chalutier à Oléron. Très jeune, il a rejoint le Maquis et combattu dans les Forces Françaises de l’Intérieur. Ses parents, et ses trois frères et sœurs ont été déportés en 1942. À la Libération, il va vivre de petits boulots. Il est débardeur aux Halles et ouvrier en usine. Courageusement, il reprendra ses études depuis la classe de 6ème avant de s’inscrire en Sorbonne. Et de se lancer dans l’écriture. Son roman « Le Dernier des Justes » sera refusé par divers éditeurs et c’est Le Seuil, « petite maison d’édition honorable et reconnue », dirigée par un groupe de « Chrétiens de gauche » qui relève le défi et accepte de publier le roman. Des mauvaises langues auront beau accuser André Schwarz-Bart de plagiat. Rien n’y fera. La machine est lancée. Le jury, par sept voix contre trois, lui attribue le prix tant convoité le lundi 16 novembre et, le 7 décembre 1959, c’est la remise officielle du Prix Goncourt.

On parle de « Coup d’État du Goncourt » ! Du jour au lendemain, les ventes explosent. 222 000 exemplaires rapidement écoulés et 28 millions de francs de royalties pour l’heureux lauréat ! Malgré les jaloux et les envieux, les mauvais coucheurs et les persifleurs. L’auteur, qui se trouve en déplacement au Luxembourg quand il apprend la nouvelle. Il sera prié de sa cacher jusqu’au 7 décembre.. Malka Marcovich décortique, pour notre plus grand bonheur les moments clés de cette attribution pour le moins mouvementée. On apprend à la lire, beaucoup de choses.

Plus tard, André Schwarz-Bart rencontrera Simone Brumant, une Guadeloupéenne, qu’il épousera. Ensemble, ils écriront « Un plat de porc aux bananes vertes ». Ils auront un fils, Jean-Jacques, qui deviendra un saxophoniste réputé. En fin de volume, l’auteur nous offre des extraites saisissants de l’émission « Cinq colonnes à la Une » du 3 février 1967 animée par Pierre Desgraupes. Très sympathique.

 

Jean-Pierre Allali

 (*) Autoédition. Février 2020. 96 pages. 12 €.

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