Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Maroc, le royaume des peintres, de Maurice Arama

10 Octobre 2018 | 157 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Documentaire Sauver Auschwitz
|
23 Janvier 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

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Maroc, le royaume des peintres, de Maurice Arama*

Voici un très beau livre, un ouvrage superbe, un livre d’art. Natif de Meknès, historien d’art, ancien directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Casablanca, peintre réputé, Maurice Arama a choisi de nous présenter le Maroc à travers les peintres qui y ont vécu ou séjourné pendant quelque temps. Des peintres venus de tous les horizons pour fixer sur leurs palettes les couleurs chatoyantes et les visages uniques de ce pays qui demeure, dans la mémoire de l’auteur, comme un Eldorado perdu.

Après une introduction très enrichissante, on en vient à l’essentiel de l’ouvrage : un véritable dictionnaire des « peintres du Maroc ». Une encyclopédie de plus de cinq cents noms, le tout agréablement illustré de magnifiques reproductions d’œuvres choisies.

L’ordre alphabétique a été choisi nous permettant d’aller de Carlos Abascal (1878-1948), peintre espagnol à Carl Wuttke (1849-1927), paysagiste allemand.

On découvre avec étonnement que nombre de célébrités ont vécu au Maroc où elles ont exercé leurs talents artistiques : Le britannique Francis Bacon, le germano-polonais Balthasar Klossowski dit Balthus, Salvador Dali, le grand d’Espagne, le franco-russe Nicolas de Staël, le néerlandais Kees, Cornelius Theodorus Marie dit Van Dongen, l’italo-tunisien Moses Levy et même l’homme d’Etat Winston Leonard Spencer Churchill, peintre à ses heures perdues. Parmi les Français, on remarque Alfred Dehodencq, auteur du fameux tableau « L’exécution de Sol Hatchuel », Eugène Delacroix, Raoul Dufy, Jean-Louis Gérôme, André Hambourg, Henri Matisse ou encore Louis Toffoli. Sans oublier le Français Georges Washington qui dut son nom à l’amour de son père pour le grand Américain.

Le judaïsme est omniprésent dans les œuvres présentées, les personnages juifs ayant été croqués avec délectation par les peintres du Maroc entre le 19ème et le 20ème siècles.

En témoignent les belles reproductions d’Eugène Delacroix : « Noce juive dans la Maroc » (1839), et « Musiciens juifs de Mogador » (1847), de Jean-Jules-Antoine , Lecomte de Nouÿ : « Le samedi dans le quartier juif de Tanger » (1855) et « La lecture de la Bible au Maroc » (1882), de Charles-Emile Vernet-Leconte : « Femme juive de Tanger » (1868), d’Auguste Delacroix : « Juive en costume traditionnel » (1834), de Raymond Crétot-Duval : « La porte du Mellah de Salé », d’Yves Brayer : « En famille au Mellah de Meknès » (1930), de Louis Brindeau de Jarny : « Le Mellah, Tagadvit n’bour », de Jean-Léon Gérôme : « Portrait d’un Juif marocain », d’Auguste-Alexandre Hirsch : « Tétouan, Juive à la fontaine » (1871), de Gustave de Jonghe : « Femme juive à Tanger veillant sur son enfant endormi », de Francisco Lameyer y Berlinguer : « Le mariage juif à Tanger » (1875), de Charles-Zacharie Landelle : « Juive de Tanger » (1874), de John Frederick Lewis : « Juive à Tanger » (1832-1833), d’Alexandre Lunois : « La mariée juive marocaine » et d’Henri Pontoy : « Le Mellah de Fès ».

Magnifique. Un enchantement !

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Non Lieu. 2017. 374 pages  - Grand format. 49 €.

 

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