En Irak, de nombreux dirigeants chiites aux affaires estiment avoir «une reconnaissance morale» à l'égard du régime syrien, qui les a abrités pendant la dictature de Saddam Hussein. C'est le cas du premier ministre Nouri al-Maliki ou d'Adel Abdel Mahdi, mais aussi du sunnite Iyad Allaoui, ainsi que du président de la république le Kurde Jalal Talabani, qui disposa longtemps d'un passeport diplomatique syrien. Même si cette « dette morale » remonte à l'époque d'Hafez al-Assad, le père du président Bachar el-Assad, ces leaders irakiens affichent un prudent attentisme face à la révolte qui menace la Syrie. Il n'y a guère que les responsables sunnites des provinces limitrophes de la Syrie pour se déclarer ouvertement aux côtés des manifestants anti-Bachar au nom de la solidarité confessionnelle. Plusieurs tribus les Shammar notamment sont à cheval sur les territoires syrien et irakien.
« La folie d'un front froid balayant la Prairie en automne. On le sentait : quelque chose de terrible allait se produire. » Ainsi débute Les Corrections de Jonathan Franzen, publié en 2001. Ce « quelque chose de terrible » recouvre une couleur particulière cet automne 2011. Alors que la crise de la dette secoue la zone euro, les politiques européens mettent en place des mesures rigoureuses.
Un programme de télévision de l’Autorité palestinienne a déclaré que « la pluie tombe sur Jérusalem pour laver l’impureté des traces des Juifs au nom des musulmans qui viennent prier dans la ville ».
Que va changer le nouveau rapport de l'AIEA sur le nucléaire iranien qui doit être rendu public ce mardi 8 novembre 2011? L'explication de Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique.